Le nouveau visage des Panthères

Il y a quatre ans, à Londres, au même stade de la compétition, les joueuses belges étaient passées à travers leur rencontre de barrage de Coupe du monde face à l’Espagne en s’inclinant aux Shoot-outs après une phase de poule enthousiasmante. Pourtant, hors de question, cet été, que l’histoire se répète même si les Panthers ont, comme en 2018, terminé à la 2e place du groupe D suite un succès plantureux face au Japon. Mais la comparaison s’arrête là. Cette équipe « cuvée 2022 » n’a plus rien à voir avec celle emmenée, à l’époque, par Niels Thijssen. Les Panthers sont transfigurées. La Belgique, 6e mondiale, est devenue l’une des nations que l’on observe avec attention sur la scène mondiale grâce à diverses évolutions qui changent tout.

1. L’équipe a créé un style de jeu et surtout trouvé son propre ADN

C’est certainement l’élément principal de la métamorphose des Red Panthers au cours de ces 18 derniers mois. Raoul Ehren et les joueuses ont instauré un système de jeu solide et extrêmement efficace. Celui-ci s’appuie sur un pressing redoutable et une reconversion offensive rapide. Le jeu belge a gagné en lisibilité et surtout en efficacité comme le confirme Judith Vandermeiren (27 ans) qui dispute sa 2e Coupe du monde. « L’an dernier encore, il y avait un manière dont nous voulions jouer et que nous souhaitions montrer sur la scène mondiale mais nous n’étions tout simplement pas capable de le faire. Le constat est très simple. Aujourd’hui, les joueuses sont juste beaucoup plus fortes que par le passé. Il y a 7 ou 8 joueuses qui appartenaient à ce groupe, il y a 5 ans, mais elles sont devenus plus fortes physiquement, techniquement et tactiquement et même à tous les niveaux. Et si on ajoute à cela le talent qui est arrivé, le niveau de ce groupe en 2022 n’a donc plus rien à voir avec le passé. Et grâce à cela, on peut développer un jeu agressif et offensif que l’on peut assumer physiquement. Enfin, nous avons également simplifier notre je et donc gagné en efficacité. Et cela nous permet, aujourd’hui, de dominer dans le jeu les plus grandes nations mondiales. Parfois, j’ai des frissons sur le terrain quand je vois la manière dont on parvient à évoluer. J’étais déjà présente à Londres, il y a 5 ans, et nous voulions grandir. Mais je n’ai jamais cru, un instant, que nous pourrions atteindre à ce niveau-là. »

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