LE WATDUCKS ARRACHE SON TICKET POUR LA FINALE

L’attente a été longue mais la délivrance à la hauteur de la pression et des difficultés pour inscrire ce premier but. Et lorsque sur le sixième p.c. de l’après-midi, Alexandre De Saedeleer se présentait pour la seconde fois pour « sleeper » la balle, on sentait littéralement toute la hargne qui avait fait défaut lors de la manche aller. D’ailleurs, Mathieu Van Beneden, excellent jusqu’alors ne pouvait que regarder le jeune International sprinter vers la tribune les bras en l’air en hurlant de soulagement. Les deux équipes étaient alors à égalité et il restait encore 18 minutes à jouer.


© Philippe Demaret – Okey.be

Mais la machine brabançonne était lancée et le Léo craquait physiquement. Le Watducks obtenait encore deux p.c. et sur le second, Alexandre De Saedeleer ponctuait l’après-midi de la plus belle des manières pour lui et ses coéquipiers en plaçant un nouveau sleep exactement au même endroit dans la cage uccloise (0-2).

Waterloo n’a donc pas loupé sa demi-finale retour alors qu’ils étaient nombreux à lui prédire une nouvelle désillusion lors de la visite du Léo sur leurs terres. Après une première période lors de laquelle les deux équipes se sont littéralement neutralisées, les grands vainqueurs de la compétition linéaire ont mis la pression mais ils se sont surtout crées de très nombreuses occasions de buts.

De quoi satisfaire pleinement Etienne Tys, le coach brabançon. « Comme lors de la manche aller, le Léopold a démontré qu’il possédait une équipe hargneuse et combative. Ils ont été présents dans les duels. Mais nous avons livré une bonne seconde période en utilisant bien toute la largeur du terrain. Nous avons dominé le match au niveau possession de balle. Mais cela reste toujours difficile car le Léo reste une superbe équipe de compétiteurs. Mais nous sommes parvenus à émerger en fin de rencontre et nous disputerons la finale, c’était l’objectif en début de saison. »

Du côté ucclois, on ne pouvait naturellement pas masquer son immense déception malgré une saison réussie avec un effectif relativement jeune et inexpérimenté au plus haut niveau. « Nous savions que les p.c allaient faire la différence, analysait Mika Van Cutsem, le coach visiteur. Et cela s’est vérifié ! Nous avons également craqué physiquement durant les vingt dernières minutes de jeu. Il était alors difficile de rivaliser avec eux qui poussaient tant et plus. »

Le Watducks se retrouve donc en finale face à Louvain, le champion au titre. Voilà qui laisse présager de belles rencontres avec du spectacle car les deux équipes proposent un hockey technique et très  rapide. Les deux meilleures équipes belges du moment vont donc tout tenter pour coiffer les lauriers nationaux à l’issue des finales (au meilleur des trois manches) qui débuteront dimanche prochain sur le terrain de Waterloo. Les paris sont déjà ouverts…

Laurent Toussaint

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