Felix Denayer : « L’EHL nous permet de sortir de notre zone de confort »

Comme chaque saison, le Dragons va revêtir ses habits de gala pour son rendez-vous de prestige avec l’EHL. Après avoir échoué en demi-finale de la compétition, l’an dernier, à domicile, les Anversois veulent évidemment atteindre un nouveau Final 4 (d’autant plus qu’il se déroulera à nouveau à Brasschaat s’ils atteignent le dernier carré). Pourtant, le tirage au sort leur a réservé une bien mauvaise surprise avec ce duel au sommet face aux Néerlandais de Bloemendaal. A quelques heures de la rencontre, nous avons rencontré son capitaine, Felix Denayer, afin de déterminer les objectifs de son équipe à Rotterdam.

Felix, tout le monde vous attendra au tournant pour ce match face à Bloemendaal ?
« C’est vrai. Et cela se ressent également dans le groupe. Cela fait trois ou quatre semaines, qu’on sent dans le groupe qu’il règne une atmosphère particulière. Mais ce n’est pas que l’EHL. Quand on se rapproche des grandes échéances, il y a un changement qui s’effectue et on essaie de monter en puissance. Maintenant, il s’agira d’une grosse affiche face aux Néerlandais. C’est pour cela qu’on aime pratiquer le hockey au plus haut niveau. Nous sommes prêts et nous avons envie d’aborder ce duel. »

Ce huitième de finale, ce sera du 50/50 ?
« De notre côté, on ne se focalise pas trop sur les pourcentages. Cela sera déjà la quatrième fois que nous affrontons Bloemendaal dans l’histoire. Deux fois en EHL et une fois en Coupe d’Europe mais à cette époque je ne jouais pas encore en équipe première. Nous avons perdu trois fois. Ils sont donc favoris sur le papier puisqu’ils ont même également déjà remporté un titre. C’est un très grand club européen. Mais avec notre histoire dans la compétition, nous avons toujours démontré que nous savions nous surpasser et évoluer un cran au-dessus. Ce tournoi nous permet de sortir de notre zone de confort et de proposer de solides prestations. Mais ce qui est certain, c’est que nous devrons tous évoluer à notre meilleur niveau pour avoir une chance de nous qualifier. »

Que deviez-vous encore travailler cette semaine pour être fin prêt ?
« Pas grande chose. Le boulot a été accompli lors des dernières semaines. Cela fait déjà plusieurs semaines que nous parlons de ce duel face à Bloemendaal. Ce sont les détails qui feront la différence. C’est à chaque fois sur des petites choses que nous nous sommes inclinés lors des grands rendez-vous. Ce sera donc à nous de faire que cela n’arrive plus. »

A l’Herakles, dimanche dernier, Jean Willems a dû pousser une gueulante à la pause pour vous remettre sur le droit chemin. Cela arrive souvent ?
« Nous avons l’habitude (Rires). Il est très exigeant. Pour lui, le top c’est la base. Il veut toujours plus. Comme on l’exprime si bien en anglais : « Good is the enemy of great ». On a vu qu’il n’était pas content même si on gagne. Ce n’est pas uniquement le résultat qui l’intéresse. C’est aussi la manière dont on joue. Il veut que l’on suive et que l’on applique le plan élaboré. »

Entretien : Laurent Toussaint (à Rotterdam).

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