LE LÉOPOLD SOMBRE LORS DE LA VISITE DU BEERSCHOT

c’est sous une drache nationale continue que le Léopold a subi sa quatrième défaite de la saison. Un nouveau revers logique car leurs visiteurs du jour ont une nouvelle fois exploité leurs faiblesses pour s’imposer sans réelles difficultés.
Et Mika Van Cutsem, le coach local, soulignait ainsi à l’issue de la rencontre que malgré la nouvelle désillusion uccloise, son équipe était sans doute sur le bon chemin. « Nous avons réalisé une bonne première période avant d’encaisser des buts que l’on ne devait pas prendre. Nous avons eu des occasions de buts mais nous nous sommes heurtés à un excellent David Van Rysselberghe. C’est dans le cercle que se situent principalement nos problèmes. Mais il faut trouver du positif et je veux souligner que nous sommes sur le bon chemin depuis quatre semaines. »

Pourtant, c’est le Beerschot qui a emporté la totalité de l’enjeu en maîtrisant une fois de plus, de manière admirable son sujet. Les Anversois ont attendu le bon moment pour porter leurs assauts et le score aurait pu être encore bien plus lourd si les attaquants mauves et blancs n’avaient pas gaspillé autant d’occasions. « Nous sommes naturellement comblés, expliquait de son côté, le capitaine du Bee, Philippe Goldberg. Nous avons réussi neuf bons matchs, nous sommes en tête et nous sommes toujours invaincus. Nous formons bien plus qu’une équipe. L’ambiance et le travail nous ont permis d’en arriver là. Nous allons continuer à nous entraîner pour revenir au même niveau pour la suite de la compétition. Nous sommes en avance sur notre marche de manœuvre et nous voulons poursuivre dans cette même direction. »

Devant sa horde de supporters toujours bien en voix, c’est John Goldberg qui a montré le chemin à suivre dans cette partie dès l’entame de la seconde période. Le Léo faisait illusion et recollait au score via Martin Vandenborght mais, moins de cinq minutes plus tard, John Goldberg replaçait ses couleurs aux commandes de la rencontre sur une frappe en revers terrible (1-2).

Ensuite, la déferlante mauve asphyxiait littéralement les joueurs ucclois. Juan Gilardi (sur stroke) et Sébastien Dockier libéraient définitivement les visiteurs. Le Léopold voulait réagir mais il ne trouvait pas les clés pour surprendre la défense et le gardien adverse. John Verdussen réduisait encore l’écart en toute fin de partie mais ke match était déjà plié.

Avec sept unités en neuf rencontres, les Bruxellois n’ont jamais été aussi mal. « Nous devons travailler le jeu offensif et la circulation de balle, concluait encore Mika Van Cutsem. Le groupe doit à présent travailler et vivre avec cette pression. Tout reste à faire. »

Laurent Toussaint, In Le Soir, lundi 2 novembre 2009.


© Philippe Demaret – Okey.be.

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