UN MANQUE DE RÉALISME QUI PRIVE LES BELGES DE DEMI-FINALES

« Quand on ne marque pas, on ne sait pas gagner une rencontre ! » Cette phrase a été répétée devant la presse belge, présente à New Delhi, par la plupart des joueurs à l’issue du quart de finale perdu par les Red Lions, en début d’après-midi, face à l’Angleterre (1-0). Une défaite cruelle pour les hommes de Marc Lammers qui ont dominé la partie d’un bout à l’autre en ne laissant que très peu d’occasions à leur adversaire du jour. Si on avait déjà observé cette fébrilité offensive depuis l’entame du tournoi, face aux Anglais, les statistiques étaient encore bien plus éloquentes pour les Belges qui ont obtenu 23 pénétrations dans le cercle, 12 shots, et 5 p.c. sans parvenir à tromper la vigilance de George Pinner, élu d’ailleurs fort logiquement « Homme du Mach ».

Et dès le coup d’envoi de la rencontre, la Belgique recevait un premier avertissement sans frais lorsque le but de Tom Carson était annulé après décision vidéo pour un contrôle du bras de Simon Mantell. Ensuite, les Lions prenaient le jeu à leur compte et, à la 18e minute, ils héritaient de leur première véritable occasion avec Jeffrey Thys qui plaçait la balle à côté de la cage adverse. A cinq minutes de la pause, c’était, ensuite, un tir de Loïck Luypaert dévié par Felix Denayer qui était tout près de faire mouche mais le gardien anglais sortait à nouveau le grand jeu. La réaction adverse était immédiate mais la tentative de Simon Mantell, complètement oublié dans le cercle, était heureusement mal cadrée. Et les Belges héritaient encore de deux penaltys juste avant le retour aux vestiaires mais Loïck Luypaert puis une balle mal stoppée renvoyaient les deux équipes dos-à-dos après 35 minutes de jeu.

La seconde période débutait, elle aussi, en fanfare puisqu’après seulement 10 secondes, Tom Boon héritait déjà du troisième p.c. mais son sleep était repoussé par George Pinner, réellement intraitable. Mais, à la 47e minute de ce premier quart de finale de la journée, la rencontre basculait à l’avantage de l’Angleterre sur sa seule pénétration dans le cercle de la mi-temps. Les hommes de Bobby Crutcheley obtenaient trois p.c. consécutifs et le dernier était le bon puisque Tom Carson parvenait à tromper Vincent Vanasch.

La réaction ne se faisait pas attendre mais celle-ci restait malheureusement stérile. Les attaquants belges tentaient le tout pour le tout mais Pinner ne laissaient rien passer. Même les p.c. étaient improductifs et les Lions commençaient à se précipiter au lieu d’essayer de poursuivre calmement leurs tentatives de revenir au score. Les Anglais ne quittaient quasiment plus leur cercle mais rien n’y faisait. Marc Lammers retirait également son gardien à trois minutes du terme pour évoluer en supériorité numérique dans le jeu mais il était déjà trop tard…

Terrible désillusion donc pour les Red Lions qui subissent ainsi leur troisième défaite en quatre matchs depuis le début du tournoi. Ils devront donc se résoudre à accrocher, si possible, une cinquième place, samedi, s’ils parviennent à aligner deux succès consécutifs. Vendredi, à 8h45, heure belge, après une journée de repos qui devra servir à recharger les batteries et à corriger au plus vite les manquements et les erreurs de ces quatre premier matchs, la Belgique retrouvera l’Argentine (battue par la Nouvelle-Zélande aux Shoot-Out) pour tenter de se qualifier pour le match pour la 5e/6e place, de samedi. Une nouvelle défaite pourrait faire basculer le groupe en pleine crise…

Laurent Toussaint (à New Delhi) pour Hockeynews.be

Dockier - World League
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Commentaires

3 Comments

  1. Crise, je ne pense pas mais certains joueurs « experimentés » devront se remettre en question.

  2. Et n’oublions pas que trois titulaires indiscutables sont restés á la maiso n….

  3. Post By denis Henet

    Pourquoi directement parler de crise? Perso, je trouve cela inutile. Cela n’apporte aucune eau au moulin. Il faut continuer à travailler, ne jamais croire que c’est arrivé , et faire preuve de beaucoup plus de réalisme. Un point , c’est tout. Sans oublier, qu’un peu de chance fait souvent basculer les choses en sport. Tout cela , ils le savent et je suis certain qu’ils font faire le nécessaire.
    C’est mon sentiment .

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