Les Red Lions ont parfaitement négocié leur second rendez-vous de la Coupe du monde en s’imposant largement face à la Malaisie (2-6). Il a pourtant fallu attendre une bonne vingtaine de minutes avant que les Belges ne trouvent la bonne carburation face à un adversaire qui a joué crânement sa chance et qui a marqué deux fois sur p.c. en début de match. « À l’entame de rencontre, nous étions peut-être un peu trop mous, reconnaissait sans détour Elliot Van Strydonck. Nous avons également été un peu surpris par le terrain très sautillant (ndlr : le match se disputait sur le terrain 2). Mais ce n’était finalement pas plus mal de débuter de la sorte. Cela nous a permis de réagir et d’enfin rentrer dans la partie. Ce deuxième but nous a réveillé et nous a permis de retrouver notre structure. Ensuite, nous avons, joué simple, sans forcer, en conservant la balle. Et les attaquants ont fait le reste. »
Pourtant réduits à dix suite à la carte jaune d’Alexandre De Saedeleer, les hommes de Marc Lammers pouvaient alors compter sur un Tom Boon des grands jours pour alimenter le marquoir (les deux autres buts ont été inscrits par Tanguy Cosyns et John John Dohmen). Le Bruxellois inscrivait quatre buts dont le dernier de classe mondiale en éliminant quatre adversaires dans le cercle. « Cela faisait quelques matchs que je n’avais plus marqué. Je suis ravi d’avoir inscrit ces buts mais cela fait partie des choses que l’on attend de moi. Les 17 autres joueurs ont également fait leur boulot et c’est grâce à cela que nous avons gagné. Nous étions plus forts physiquement que nos adversaires et nous avons été plus agressifs dans les duels. »
Avec son six sur six, la Belgique occupe la première place de la poule A, à égalité de points avec l’Australie. Une situation parfaite avant de rencontrer les Kookaburras, ce jeudi (16h), pour le match au sommet de la troisième journée de compétition. « Nous avons toutes nos chances face à l’Australie, concluait encore Tom Boon. Ils restent les grands favoris du tournoi et cela nous place dans une position un peu plus confortable au moment d’aborder ce duel. Mais, si nous évoluons à notre véritable niveau, nous sommes capables de gagner. Nous l’avons déjà fait et nous sommes prêts à remettre cela. »
Laurent Toussaint, In Le Soir, mardi 3 juin 2014.