Même si un match nul était suffisant pour les Red Lions, ils ne sont jamais parvenus à trouver les clés pour contrer une équipe d’Angleterre qui a parfaitement joué le coup en plaçant, ça et là, des offensives qui ont fait mouche et qui ont, dans le même temps, intelligemment bloqué le jeu développé par des joueurs belges, beaucoup moins inspirés qu’à l’habitude.
Appliqués et extrêmement concentrés, les joueurs de Marc Lammers entamaient pourtant les débats avec beaucoup d’agressivité et de volonté. Ils trouvaient d’ailleurs le chemin des filets, méritoirement, dès la 13e minute, grâce à Thomas Briels, qui profitait du travail remarquable de Simon Gougnard sur son flanc.
Pourtant, six minutes plus tard, les Anglais démontraient qu’ils n’étaient pas là pour faire de la figuration dans cette partie et qu’ils ne laisseraient certainement pas filer les Belges vers les demi-finales sans leur proposer une véritable opposition. Nick Catlin profitait d’ailleurs d’un peu de laxisme dans le cercle belge pour s’infiltrer et envoyer un tir puissant au fond des filets de Vincent Vanasch.
Les Lions calmaient alors le jeu et essayaient de choisir leurs moments pour porter le danger devant la cage de George Pinner. Tom Boon était d’ailleurs tout prêt de remettre son équipe au commandement mais son tir passait de peu à côté. De leur côté, les Anglais contrôlaient parfaitement les offensives belges qui n’étaient simplement pas suffisamment tranchantes.
Après la pause, alors que les Lions semblaient être revenus sur le terrain avec de meilleures dispositions, ce sont pourtant les Anglais qui prenaient l’avantage dans le match grâce à Ashley Jackson qui profitait d’une erreur de marquage pour inscrire le numéro 2.
Marc Lammers et ses joueurs étaient en plein doute. Ils ne parvenaient plus à se créer de véritables occasions de but à l’exception de penalty qui n’étaient pas bien négocié. Il fallait d’ailleurs attendre la 63e minute et le sixième p.c. belge pour qu’ils retrouvent le sourire lorsque Tanguy Cosyns envoyait un sleep à plat sous le gardien anglais. Les Lions revenaient de très très loin…
Mais, à quatre minutes de la fin du temps règlementaire, l’Angleterre obtenait un stroke contesté par les joueurs belges qui n’avaient malheureusement plus droit à l’arbitrage vidéo. Iain Lewers ne se faisait pas prier pour convertir celui-ci et offrir la qualification pour les demi-finales à ses coéquipiers.
« L’Angleterre mérite sa victoire, reconnaissait sans détour Marc Lammers à l’issue de la partie. Nous n’avons pas été assez tranchants comme face à l’Australie et l’équipe n’a pas évolué à son véritable niveau pour ce dernier match de poule. Je regrette également que notre p.c. n’ait pas non plus été à la hauteur et que nous n’ayons pas obtenu assez d’occasions pour inquiéter réellement notre adversaire. Comme je l’avais prédit Nick Catlin et Ashley Jackson ont fait la différence. Les stars anglaises ont répondu présentes lors de ce match capital. C’est naturellement une très grosse déception. »
Avec cette troisième place dans le groupe A, les Belges devraient théoriquement affronter l’Allemagne lors du match pour la cinquième place, ce dimanche, à 10h15. « Maintenant, nous avons cinq jours pour préparer cette rencontre, concluait encore Xavier Reckinger. Nous voudrons prendre une revanche même si ce sera à nouveau un match difficile. Mais c’est le sport de haut niveau. Nous poursuivons notre apprentissage même si la leçon est difficile à accepter. Nous n’avions qu’à mettre nos occasions face à l’Angleterre et nous n’aurions pu vivre une toute autre fin de Coupe de monde. »
Laurent Toussaint, In le Soir, mardi 10 juin 2014.
© FIH
les stars anglaises étaient présentes mais où étaient les stars belges?
Il n’y a jamais stroke, ou alors, au vu de la trajectoire de la balle, notre joueur n’a plus de doigts!!
Les Belges auraient du tuer le matche bien avant ce stroke. Les Anglais ont mieux géré la rencontre.
@ Gérard. Reckinger prend la balle sur la main, de fait, mais après ce « rebond » le joueur anglais marque. Donc de toute façon le résultat aurait été le même… Le stroke n’a fait que repousser l’échéance, ou nous donner une chance en plus pour l’arrêter… Ce n’est pas ça qui a fait la différence au cours du match. Les anglais, comme les australiens quelques jours avant, ont bien compris comment museler le jeu de l’équipe qui n’a pas réussi à hausser le niveau et les mettre en plus grande difficulté. Pour les raisons de tout cela, il faudra laisser le temps à Lammers et à l’équipe pour analyser les causes et en tirer des enseignements pour la suite…
Go Belgium, la 5ième place est à notre portée!