UNE DYNAMIQUE D’ÉQUIPE POUR ATTEINDRE SES OBJECTIFS

On l’a encore vu durant cette quinzaine olympique, beaucoup de groupes ne maitrisent pas suffisamment leur dynamique d’équipe. Le manque d’attention et d’analyse sur les relations entre joueurs sont un obstacle aux performances de l’ensemble de l’équipe. C’est ce que constate Fons Feekes, partenaire chez Insights Benelux. Une bonne coopération entre les membres d’une équipe de haut niveau est cruciale. Cette coopération est souvent difficile, parce que les joueurs ne parlent pas le même langage. Pascal Kina, l’entraineur des Red Panthers en est également convaincu. « Comprendre les motivations des membres de l’équipe est à la base de ses résultats futurs. Les joueurs se fixent trop souvent des objectifs personnels. Un joueur individuel considère qu’il participe à la victoire, tandis qu’un coéquipier par exemple, trouvera plus important le chemin vers cette victoire. En être conscient réduit les frustrations, l’incompréhension et la méfiance réciproque. »

Fons Feekes ajoute d’ailleurs de son côté : «  Si, en dehors du terrain, personne ne se comprend, comment cela peut-il fonctionner en cours de match ? » Parler des relations entre joueurs en plus des prestations sportives pures est moins évident qu’il n’y paraît. C’est pourtant crucial pour la symbiose de l’équipe, et bien entendu pour ses résultats. »

Insights Benelux a donc travaillé sur la dynamique de groupe des Red Panthers en donnant à l’équipe un aperçu clair des limites entre comportement individuels et esprit d’équipe, à la fois entre les joueurs mais aussi avec l’entraineur. Ne pas y prêter suffisamment attention conduirait l’équipe à commencer un match avec une longueur de retard. « Au cours des Jeux Olympiques, une équipe qui connaît et respecte les limites de chacun obtiendra de meilleurs résultats », assure encore Fons Feekes.

L’entraineur doit refléter la diversité des rôles et les différentes motivations au sein de son équipe, tout en ne mettant pas en avant ses propres motivations. Il s’agit de répondre à ces trois questions : pourquoi le faisons-nous, quel est notre objectif, comment atteindre cet objectif ? Un objectif clair doit être formulé, au centre duquel les motivations individuelles des joueurs sont reconnues et respectées. C’est seulement ensuite qu’une équipe peut prétendre à une prestation de (très) haut niveau.

Et du côté des joueuses, cette formation a également été bien perçue. La capitaine Charlotte De Vos nous détaille les différents types de d’activités qui ont été développées au cours de cette formation. « Nous nous sommes, par exemple, entrainées les yeux bandés, ce qui était été très intéressant pour voir comment l’équipe réagit sous pression. En fonction de notre personnalité et donc de notre couleur, nos comportements étaient différents (…) Il est intéressant de voir comment les différents types réagissent à une situation donnée. Nous apprenons comment se gérer les uns les autres sous pression, ce qui fera la différence sur le terrain. A Londres, nous jouons dans des stades pleins à craquer, et nous ne nous entendons pas toujours. Tout comme lors de notre entrainement, nous sommes limitées et stressées, mais grâce aux sessions mentales, nous savons maintenant comment aller de l’avant. »

Cette formation n’a peut-être pas été déterminante pour les prestations des Panthères lors de ces Jeux mais elle a certainement été l’un des nombreux éléments qui ont permis au groupe de réaliser ces performances à Londres.


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Commentaires

One Comments

  1. Tout ça me fait un peu sourire !
    Je n’avais plus vu de hockey depuis des années et franchement, je me suis ennuyée !
    Ce jeu était lent et manquait de surprise, de magie, de talent !
    A part justement Charlotte, je n’ai pas vu une seule phase de jeu trépidente, pas une seule attaque digne de ce nom !
    Où sont donc les filles qui pouvaient à elles toute seules faire la différence ?
    Peut être cette Sophie Gierts que je n’ai jamais vu jouer ?
    En tout cas, à part cette participation aux JO ( qu’on doit à cette Sophie, d’après ce que j’ai lu ) , je ne vois pas en quoi, les résultats des belges sont meilleurs que jadis ?
    La différence, c’est qu’on crie au miracle pour une onzieme place !
    Eh bon dieu, avec un tel encadrement, (parait que y des coachs pour tout ! ) et une telle mise »au verre » ( parait que, déjà, quand les scolaires se déplacent, les parents ne peuvent que les entrevoir…), on ne peut pas dire que cette méthode soit miraculeuse !
    Au moins, se sont elles amusées…!?

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