Après sa médaille d’argent lors de l’édition précédente de l’EHL et sa place sur le podium lors de la saison 2011-2012, le Dragons est considéré par les observateurs comme l’un des favoris de la compétition. Pourtant, les Anversois ont perdu quelques joueurs clés à l’entre-saison et son groupe s’est fortement rajeuni. A Barcelone, lors du premier tour, ils ont terminé à la deuxième place de la poule F après une défaite 2-1 face au Club de Campo de Madrid, finaliste de l’édition 2010-2011, et un succès 3-0 face aux Dinamo Kazan, champion de Russie en titre.
Loïck Luypaert, l’une des pièces maitresses du dispositif du Dragons, revient sur le tirage au sort du KO16 qui a placé les Néerlandais de Kampong sur leur chemin. Un adversaire qui a marqué les esprits, à Lille, en infligeant un cinglant 14-0 aux Biélorusses du SC Stroitel Brest, lors du tour précédent. Un record dans la compétition européenne.
Loïck, ton avis sur Kampong ? Ce sera un gros morceau ?
« Je suis assez content avec le tirage pour tout t’avouer. En terminant deuxième de notre poule, nous savions que nous hériterions d’un gros club en KO16. Le match contre Kampong sera un beau challenge pour notre jeune équipe. Ils pratiquent un jeu attractif tourné vers l’avant. Je pense donc que nous devrons bien défendre et essayer de contrer au maximum leurs joueurs clefs comme Sander De Wijn et Robbert Kemperman. Le tirage est bon car, à première vue, nous n’avons rien à perdre lors de ce duel. Nous nous sommes déjà retrouvés plusieurs fois dans ces situations en EHL et tout le monde sait que cela nous motive beaucoup. Nous sommes capables de réaliser un bon résultat contre n’importe qui. »
Quel est votre objectif pour la suite de la compétition en EHL ? Vous rêvez naturellement du Final 4 ?
« Nous ne voulons même pas évoquer le Final 4. Nous allons prendre les rencontres les unes après les autres et nous verrons bien jusqu’où cela va nous mener. Personnellement, je suis déjà extrêmement impatient de disputer ce premier duel face à Kampong. Je ne pense pas encore au stade suivant… »
Entretien : Laurent Toussaint