Ce samedi, les quatre prétendants aux lauriers nationaux entameront les demi-finales de la compétition. Le Racing affrontera le Léopold pour un duel qui s’annonce plus ouvert que jamais. Les deux clubs ucclois rêvent de finale et de Coupe d’Europe. Mais Jeremy Gucassoff, le gardien des Rats, est bien conscient que le système mis en place ne permet pas le moindre relâchement…
Jeremy, comment abordez-vous ce week-end ?
« L’état d’esprit est assez bon. Nous avons, petit à petit, repris confiance en notre jeu durant les trois dernières rencontres. Et je peux l’affirmer, nous serons totalement prêts pour aborder les demi-finales ce weekend. »
Le changement de coach vous a fait du bien ?
« On jouait nettement moins bien depuis la reprise. On peut sans doute expliquer cela par l’enchainement des matchs après une période de préparation très réduite en raison des intempéries. La direction a souhaité provoquer un électrochoc en plaçant les joueurs devant leurs responsabilités. C’était une situation très spéciale à vivre. C’était la première fois que l’on se séparait de notre T1 alors que la saison n’était pas encore terminée. Murray Richards travaille d’ailleurs dans le même sens que Zoulou Brulé et nous n’avons donc pas été trop dépaysés. »
Quelles sont vos chances face au Léo ?
« Comme on le dit toujours, les rencontres de Playoffs restent de matchs totalement à part. Au début du weekend, les chances sont également réparties entre les deux clubs. C’est du 50/50 pour les deux équipes. Tout dépendra de la forme du moment et des éventuelles blessures. Le système mis en place cette année ne permet pas de se rater. On devra donc répondre présents du début à la fin.»
La finale serait déjà synonyme d’EHL. Ce ticket européen vous le voulez absolument ?
« Maintenant que les Playoffs débutent, le titre est bien évidemment l’objectif principal du club. L’EHL étant bien entendu le strict minimum que nous voulons atteindre. Surtout lorsque l’on voit les bonnes prestations réalisées par les clubs belges, cette année. Nous avons envie de nous frotter à nouveau au gratin européen. »
Entretien : Laurent Toussaint
© Philippe Demaret – Okey.be