Même si Louvain peut être considéré comme le favori de cette seconde demi-finale de playoffs, les Bruxellois ne se présenteront pas à Kessel-Lo en victimes consentantes. Gaby Garreta en tête, les Rats tenteront le tout pour le tout pour empêcher Louvain de décrocher un deuxième titre de champion de Belgique d’affilé.
© Jean-Lou Allard.
Gaby, quel regard portes-tu sur le match face à Louvain ?
« Personnellement, le score final a été assez difficile à digérer pour moi. J’ai l’impression que Louvain a inscrit un but de trop par rapport a la physionomie de la rencontre. Mais, ils ont été peut-être plus réalistes que nous dans le cercle et donc chapeau à eux. Mais à présent, je me dis que nous avons été largement à la hauteur de cette première demi-finale. Et notre affrontement n’est pas terminé, il reste encore 70 minutes à jouer… »
Qu’est-ce qui a manqué du côté du Racing ?
« Nous sommes passés à côté des 10 premières minutes de jeu et Louvain en a profité pour prendre une avance de deux buts. Ensuite, nous avons dépensé beaucoup d’énergie pour revenir au 2-2 avant la pause. Cela nous a coûté de la lucidité pour gérer la fin de match. Nous avons réussi une très bonne rencontre et nous avons joué avec tout notre cœur. C’est vrai qu’au niveau technique, nous n’avons pas été à 100 %. Je ne suis d’ailleurs pas satisfait de ma prestation individuelle. J’espère faire mieux dimanche sur ce terrain que j’adore. »
Que faudra-t-il impérativement faire dimanche pour vous imposer ?
« Il ne faudra surtout pas se décourager. Un but d’écart dans le hockey moderne, ce n’est rien du tout. Il faudra jouer plus intelligemment et augmenter notre pourcentage de possession de balles afin d’imprimer le rythme de la rencontre. Enfin, nous devrons nous montrer plus adroits dans le cercle adverse. »
Le Racing possède quel pourcentage de chance de se qualifier ?
« Pour moi, c’est partagé. Nous n’avons plus rien à perdre. C’est à Louvain de démontrer que leur victoire lors du premier affrontement n’est pas le fruit du hasard. C’est à eux de gérer la pression. C’est d’ailleurs dans ces moments là que le Racing est le plus fort. Mais je ne veux pas trop en dire, on démontrera cela sur le terrain dimanche après-midi… »
Entretien : Laurent Toussaint