Après avoir décroché l’organisation conjointe pour la Coupe du monde 2026 avec les Pays-Bas, la Belgique pourrait, à nouveau, être mise à l’honneur, ce samedi, grâce à Marc Coudron. L’ancien président de l’ARBH (2005 à 2021) pourrait, en effet, devenir le premier belge à occuper la présidence de la Fédération internationale de hockey (FIH). Après une première tentative manquée en 2021 et, suite à la démission de son ancien rival, le Dr Narinder Batra, en juillet dernier, tous les voyants semblent, aujourd’hui, au vert pour que l’ancien international aux 358 sélections s’impose devant le CEO de la Fédération asiatique de hockey, Mohammad Tayyab Ikram. A 52 ans, le Bruxellois aurait alors la chance de pouvoir développer son plan ambitieux pour le hockey mondial et redonner un élan positif et salutaire à une Fédération sur la corde raide et sous le feu des critiques depuis plusieurs années.

Marc Coudron, quel est votre état d’esprit à quelques heures de l’élection ?
« Pour être honnête, j’ai hâte qu’elle ait lieu. J’ai fait le maximum au cours de ces derniers mois pour convaincre les différentes fédérations mondiales. C’était très intense mais aussi très agréable. J’ai entendu des histoires fabuleuses et d’autres extrêmement touchantes. Mais toutes avec un point commun : le développement qui demeure plus que jamais essentiel pour chaque nation. »

Qu’est-ce que cette 1e expérience et la défaite pour seulement 2 voix d’écart vous ont appris ?
« Je n’imaginais pas que le hockey était comme cela. Je pensais bien évidemment qu’il existait de grandes disparités entre le Top 25 et les autres nations mondiales. Mais de là, à ce qu’il y ait autant de complexité voire de difficultés à simplement développer le hockey. A la FIH, il y a une centaine de pays qui comptent encore moins de 1.000 membres. En Belgique, nous avons, aujourd’hui, plus de 30 clubs qui possèdent déjà ce nombre de pratiquants. »

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Photo : Jasper Jacobs (Belga).