Après son succès 2-4 en terres brabançonnes, le Dragons a pris une belle option sur une place en finale. Pourtant le Watducks croit toujours en ses chances malgré une manche retour qui se déroulera, ce samedi (16h00), dans l’enfer de Brasschaat. Pour Christophe Yekeler, auteur de deux buts, dimanche, les Anversois devront surtout retrouver leur véritable niveau de jeu pour ne pas se faire surprendre par un adversaire qui n’a clairement plus rien à perdre.
Christophe, est-ce que le Dragons a fait un grand pas vers la finale en s’imposant au Watducks ?
« Nous n’avons clairement pas disputé le match parfait, dimanche dernier, à Waterloo. Il y a eu de nombreuses erreurs individuelles et pas mal de déchet des deux côtés. C’était du naturellement à l’importance de l’enjeu. Mais nous possédons peut-être un avantage psychologique puisque nous avons deux buts d’avance et que nous allons pouvoir défendre nos chances à domicile. Mais soyons honnête, tous reste ouvert pour cette manche retour. »
Le Watducks dit qu’il a toutes ses chances à Brasschaat ?
« Je comprends qu’ils puissent affirmer cela puisque ils ont également obtenu beaucoup de bonnes opportunités de but lors du match aller. Mais nous mettrons tout en œuvre pour éviter que cela se reproduise samedi et nous essayerons juste de pratiquer notre propre jeu. »
Qu’est-ce qui pourra faire la différence samedi ?
« Cela va se jouer à pas grand-chose. Nous pourrons certainement compter sur notre douzième homme et tous les clubs en Belgique savent qu’il n’est pas facile de venir prendre des points dans l’enfer de Brasschaat. Mais je considère que ce sera un duel passionnant et physique. Nous tenterons de proposer un bon match de hockey avec beaucoup de buts, si possible en notre faveur. (Rires). »
Vous pensez déjà à un nouveau titre ?
« Nous abordons les matchs les uns après les autres. Nous ne nous focalisons donc pas sur une place de finaliste ou sur le titre. Nous devons d’abord éliminer le Waterloo Ducks ce samedi pour nous assurer une place en finale. Ensuite, nous pourrons regarder vers l’étape suivante… »
Entretien : Laurent Toussaint
© Frank Uijlenbroek