Une défaite riche en enseignements pour les Panthères

Après sa victoire face à l’Inde, samedi, la Belgique souhaitait réussir une bonne prestation face à l’Australie pour son deuxième rendez-vous du tournoi. Même si la mission s’annonçait délicate face à la deuxième nation mondiale. Au final, les Panthères s’inclinent 0-2 après avoir fait jeu égal avec leurs adversaires durant la quasi totalité de la rencontre.

« Nous sommes naturellement toujours déçues de perdre, admettait Emilie Sinia. La différence s’est faite sur les phases arrêtées. Nous ne sommes pas parvenues à concrétiser l’un de nos quatre p.c. alors que, de leur côté, elles ont pris l’avantage sur penalty. C’est dommage. Nous avons bien tenu la route physiquement. Nous les avons bien pressées et nous les avons empêchées de nous punir en contre-attaques. Il y a donc beaucoup de positif à retirer de cette défaite. »

Pascal Kina ne pouvait d’ailleurs pas en vouloir à ses joueuses après une telle prestation collective. « Je veux retenir la combativité, le courage et du bon hockey proposé par moment. Il nous a manqué un petit but pour éventuellement revendiquer un partage. Ce qui aurait peut-être été mérité. Maintenant, si l’Australie s’est imposée, c’est parce qu’elle a haussé son niveau de jeu durant la seconde période. C’est d’ailleurs ce que j’ai expliqué à mes joueuses à l’issue de la rencontre. Elles pouvaient être fières de la manière dont elles avaient évoluées parce que nous avons poussé nos adversaires à se surpasser pour arracher cette victoire. Mais nous avons encore manqué d’expérience et de puissance pour revendiquer un autre résultat. »

Il sera, en tous cas, important de digérer au plus vite cette déception afin de se concentrer sur le duel face à la Pologne, ce jeudi, à 18 heures. « C’est évident qu’il s’agissait de la préparation idéale, concluait encore le coach des Panthères. Mais il s’agit un adversaire qu’il ne faudra certainement pas sous-estimer. Elles savent jouer au hockey et nous devrons les prendre à la gorge pour nous imposer. »

Laurent Toussaint, in Le Soir, jeudi 25 juin 2015.

Photo FIH.

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