Pascal, tu n’avais rien à reprocher à tes joueuses à l’issue de ce duel face aux Pays-Bas ?
« Nous avons bien débuté la partie mais le rouleau compresseur néerlandais s’est rapidement mis en route. Heureusement qu’Aisling D’Hooghe a réalisé un match exceptionnel sinon l’addition aurait été bien plus élevée. Notre adversaire était largement plus fort que nous et il n’y a malheureusement rien d’autre à rajouter. Mais c’est pour les deux premiers matchs que nous pouvons nourrir des regrets. Nous aurions dû remporter ce duel match face à l’Espagne. Il était à notre portée. Nous avions bien géré la rencontre mais nous ne sommes pas parvenus à marquer ce petit but. Face à la Pologne, nous aurions dû inscrire plus de goals. Mais voilà, nous savons que c’est là ou le bât blesse. Nous devons encore travailler cet aspect dans le futur. Nous le faisons déjà mais il faut encore intensifier nos efforts pour remédier à ce problème le plus rapidement possible. »
Il va falloir sauver l’essentiel en terminant à cette cinquième place ?
« Pour moi, l’objectif principal était le maintien. Ce ne coulait pas de source que nous allions disputer cette demi-finale. Je ne trouvais pas cela si évident. Mais c’est dommage car lorsque l’on se réfère à nos deux premiers matchs de poule, nous étions plus forts que nous adversaires. Mais c’est comme cela, c’est le sport. Maintenant, il faut se focaliser sur cette cinquième place et surtout le maintien. »
Cela passera par des résultats face à l’Ecosse et l’Italie ?
« L’Ecosse est très physique, très solide. Ce sera une véritable guerre sur le terrain. Il faudra accepter le combat. Face à l’Italie, nous les connaissons bien également puisque nous les avons affronté lors de la World League, à Brasschaat, au mois de juillet. Il faudra prendre trois points face à l’une de ces deux équipes et cela nous permettra de nous maintenir. »
Laurent Toussaint (à Londres).
Photo : FIH.