Les larmes des Panthères

C’est donc une fois de plus la séance de Shoot-out qui aura été fatale aux joueuses belges. Un exercice qui, par le passé, leur avait déjà joué de très mauvais tour comme en 2019, à Changzhou, déjà face à la Chine, où elles avaient loupé la qualification pour les Jeux de Tokyo, ou, en 2015, à Brasschaat, où elles n’étaient pas parvenues à se qualifier pour le rendez-vous olympique de Rio. Mais, cette fois-ci, les Panthères étaient bel bien aux Jeux. Un grand retour après 12 ans d’absence et un long passage par le purgatoire. Et, pour leur 2e participation, seulement, elles jouaient pour une place en finale de la compétition. Mais face à une équipe chinoise parfaitement organisée, elles ont éprouvé toutes les difficultés du monde à proposer les mêmes standards et donc les mêmes prestations que depuis l’entame du tournoi. La partie a été poussive et délicate même si elles sont parvenues à égaliser alors qu’il ne restait, plus, qu’une minute 58 à jouer. Un but tout en puissance, et en rage, d’Emma Puvrez, sur une suite de penalty, qui a offert une nouvelle chance aux protégées de Raoul Ehren de croire en une finale olympique.

« C’est très compliqué de réagir à chaud », précisait d’emblée Judith Vandermeiren, pourtant une nouvelle fois extrêmement lucide au moment d’analyser la prestation de son équipe. « Mais il faut bien admettre que la Chine nous a parfaitement analysée. Nos adversaires étaient extrêmement solides défensivement. Elles avaient peut-être un peu plus d’énergie que nous dans les duels qui ont, il faut bien le reconnaître, souvent tourné en leur faveur. Nous avons éprouvé de sérieuses difficultés à trouver des failles. Et au fil des minutes, il y a eu de plus en plus d’hésitations et de déchet technique. Nous avons trop couru avec la balle et nous n’avons pas réussi, malheureusement, à imposer notre jeu. »

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Photo : Benoît Doppagne (Belga).

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