Début mars, le club de hockey de Hannut a introduit sa demande de permis pour la construction de deux terrains synthétiques et un club-house, rue de Poucet à Hannut, face à la caserne des pompiers. Le Collège a rendu un avis positif. Les Peckers attendent maintenant la décision de la Région.

Depuis la victoire des Red Lions au championnat du monde de 2018, le hockey a le vent en poupe. A Hannut aussi où le club des Peckers compte 250 membres… Qui attendent avec impatience la construction de leurs terrains prévus rue de Poucet, à Hannut, face à la caserne de la zone de secours de Hesbaye. Le dossier initié depuis 5 ans, vient de connaître un coup d’accélérateur : début mars, la demande de permis a été introduite. Le Collège a déjà rendu un avis favorable, la Commission Consultative de l’Aménagement du Territoire aussi. « Lors de l’enquête publique, il n’y pas eu non plus de remarques négatives », se réjouit le président du club Christophe Distexhe.

Le dossier a été transmis le 8 avril au fonctionnaire-délégué à l’urbanisme à qui revient la décision d’octroyer ou non le permis. Il a 35 jours ouvrables (soit 2 mois environ) pour se prononcer. La demande des Peckers porte sur deux terrains synthétiques (full mouillé) avec éclairage LED. « Sachant que l’on compte un terrain pour 450 membres, pour démarrer nous n’en avons prévu qu’un seul. Mais si dans les 5 ans, nous avons la possibilité d’en construire un second, nous n’aurons plus besoin d’introduire une demande de permis », justifie le président.

En complément, viendra un club house en briques avec bardage bois. Il abritera 4 vestiaires, une salle de réunion et une tribune de 40 places avec vue plongeante sur le terrain de jeu. Un parking de 35 places sera aménagé lors de la première phase. Ultérieurement, sa capacité sera portée à 218 places pour éviter le stationnement sur la voirie. Lequel est incompatible avec la présence des pompiers qui ont besoin de toute la largeur de la chaussée pour partir en intervention.

L’investissement total est estimé à 1,5 million d’euros, soit 800.000 euros pour le terrain synthétique et 600.000 pour le club House.

Les Peckers attendent leur permis pour introduire une demande de subsides (75 % de la partie subsidiable) auprès d’Infrasport. Le solde sera pris en charge par la Ville et le Club. Au départ, dans un ratio 50/50 « mais finalement notre contribution sera un peu plus élevée, la part de la Ville devrait être de l’ordre de 250.000 euros », tient à préciser Christophe Distexhe. Qui croise à présent les doigts. La semaine dernière, un subside d’1 million d’euros pour les infrastructures sportives a déjà été octroyé à Hannut (au Royal Tennis Club, ndlr). On vote le 26 mai prochain à la Région. Le prochain ministre n’est donc pas encore connu mais il pourrait estimer que la ville hesbignonne a pour l’instant été suffisamment gâtée.

C’est la crainte du club qui aimerait pouvoir entamer la saison 2021/2021 dans ses nouvelles installations. « Je me battrai », assure le président plus déterminé que jamais à être dans le prochain train des subventions.

Marie-Claire Gillet, In La Meuse, mardi 16 avril 2019.