L’Ascalon attend son nouveau terrain pour 2023 !

Le club a déposé sa demande de permis de bâtir pour son terrain mais aussi pour son futur bâtiment qui sera érigé au Grand Large. Coût : 2,2 millions. Avec ses 430 membres, le club est un des plus grands du Hainaut dans sa discipline.

Il n’aura fallu que huit ans au club de hockey montois pour compter autant de membres : 430 jeunes et adultes ont en effet rallié en quelques années seulement ce club installé à la Sapinette. Une belle croissance qui devrait se poursuivre. Comme il l’a déjà annoncé, l’Ascalon hockey club espère pouvoir prendre possession d’un nouveau terrain synthétique et d’un bâtiment dans les prochaines années. Élément nouveau, il vient de déposer une demande de permis de bâtir. L’affichage avec enquête publique a débuté ce lundi et prendra fin en mars prochain.

À l’avenir, le club occupera un terrain situé près des anciens établissements Gobert Matériaux, à quelques pas de la piscine du Grand Large. Un endroit idéal. « C’est un rêve que l’on a depuis des années », commente Vincent Meurisse, secrétaire général du club. « Depuis la cafétéria, au premier étage, les spectateurs pourront suivre le match, avec le beffroi en toile de fond. Que demander de mieux ! »

Construit sur deux niveaux, le bâtiment disposera de deux fois 320 m² de surface. Les vestiaires et locaux techniques occuperont le rez-de-chaussée, et l’étage sera réservé au club house avec terrasse. Pour l’instant, le club évolue sur un terrain de l’ADEPS, qu’il loue. « Nous avons grandi très vite, on peut parler de 15 % de croissance par an », s’enthousiasme Vincent Meurisse. « Nous comptons aujourd’hui une vingtaine d’équipes jeunes et adultes. Vu le nombre, nous devons parfois aller nous entraîner à La Louvière ». Une situation devenue compliquée à gérer.

Le futur terrain de l’Ascalon sera loué à la Ville de Mons selon les termes d’un bail emphytéotique. Quant aux travaux, estimés à 2,2 millions (HTVA), ils seront financés en grande partie (50 à 60 %) par la Région wallonne, 30 % par la Ville de Mons, et 10 % par le club. « Si on investit sur l’aspect durable et si on permet à d’autres clubs de venir, nous pourrions bénéficier du maximum des subsides wallons », souligne le secrétaire. « Pour ce projet, nous sommes bien soutenus par la Ville de Mons autant que par la fédération de hockey ». Si le dossier évolue normalement, l’Ascalon pourrait jouer sur son nouveau terrain synthétique en septembre 2023. Le club devra bien sûr mettre la main au portefeuille en puisant dans ses réserves et en contractant un emprunt (avec une garantie de la Ville de Mons ?).

Comment explique-t-on un tel succès du hockey ? « Il y a un maillage qui est en train de se faire : avant, on voyait des clubs sur l’axe Anvers-Bruxelles jusqu’au Brabant wallon. Maintenant, ce sport se développe un peu partout. Les résultats de l’équipe nationale qui a été championne du monde, championne d’Europe et a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques font que ce sport est en plein essor », répond Vincent Meurisse. « De plus, c’est un sport qui demande de l’endurance et de la technique mais aussi beaucoup de fair-play. Les contacts violents sont interdits ».

Avec ses futurs aménagements, l’Ascalon peut s’attendre à inscrire encore de nouvelles recrues dans ses rangs !

Claude Widart, In Sud Presse, 8 décembre 2021.

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