« Il n’y a aucun jeu de pouvoir entre la Fédé et la Top Hockey League »

La rencontre était initialement programmée en mars dernier. Mais, en dernière minute, Patrick Keusters, président de la Fédération belge de hockey (ARBH), et Cédric Deleuze, l’homme fort de la Top Hockey League (THL) qui représente les 18 clubs qui évoluent en division d’honneur dames et messieurs, avaient préféré remettre l’entretien afin de poursuivre, en coulisses, les discussions pour finaliser une première convention de collaboration. Et c’est finalement fin août que les 2 hommes ont pris le temps de partager leur vision actuelle du hockey. Une grosse heure de discussions et d’échanges cordiaux dans les installations du Léopold qui démontrent que les 2 organes sont sur la même longueur d’onde au moment d’entamer cette nouvelle saison en division d’honneur.

Cette interview devait avoir lieu il y a 6 mois. Est-ce, qu’aujourd’hui, tous les voyants sont enfin au vert entre l’ARBH et la THL et les relations cordiales ?
P.K. : « Il n’y a jamais eu de problèmes entre nous. Mais c’était plutôt une question de rédaction du contrat. C’est la première fois que nous établissons ce genre de convention et cela demande toujours beaucoup de travail. »
C.D. : « Comme la Top Hockey League ambitionne de posséder le meilleur championnat du monde, il était temps de nous professionnaliser et, donc, d’écrire les règles du jeu pour ne pas laisser planer la moindre zone d’ombre dans nos relations. Nous avions besoin d’établir un cadre légal clair entre la Fédé et la Top Hockey League. Il n’y aura aucun secret et ce texte sera disponible en toute transparence. Nous voulons accélérer la croissance du hockey dans notre pays en général mais c’est la Fédération qui reste en charge de l’organisation des championnats, pas la THL »
P.K. : « Depuis sa création, il a toujours régné un peu d’imprécisions autour du rôle et des missions de la Top Hockey League. Personne n’avait envie de basculer vers un système comme la Pro League en football. Il n’a peut-être pas eu suffisamment de dialogue au moment de sa création pour bien comprendre tous les enjeux. Mais cette convention clarifie les choses et elle va dans le sens de mon objectif d’être toujours plus à l’écoute des clubs. Il n’y aucun jeu de pouvoir entre les 2 entités. »

Plongeons-nous immédiatement dans les priorités de ce début de saison. Quelles sont-elles ?
P.K. : « C’est évident qu’avec la THL, nous devons rendre le championnat messieurs toujours plus compétitif mais nous avons également un autre fameux challenge. Nous devons augmenter, en parallèle, le niveau de notre championnat dames. C’est de cette manière que nous encore pouvoir aider nos Red Panthers à progresser. »

Lira la suite de l’entretien sur le site du journal Le Soir : ici.

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