GREG GUCASSOFF VEUT AIDER L’ANTWERP

Depuis l’entame de la compétition, on ne peut pas dire que Grégory Gucassoff soit à la fête. L’un des transferts les plus commentés de l’entre-saison a rejoint la Métropole anversoise pour y faire admirer son sleep redoutable mais une blessure à la hanche continue à le handicaper depuis plusieurs mois. « C’est toujours la même douleur qui m’empêche de retrouver mon meilleur niveau. Je souffre pratiquement depuis le début de l’année. Je m’étais d’ailleurs interrompu trois mois complets pour bien me soigner avant le rendez-vous olympique. Et là, je viens de subir de nouvelles radios qui ont diagnostiqué un ostéophyte. Il s’agit d’une petite excroissance osseuse qui provoque un frottement douloureux lors de certains mouvements. Je n’ai donc pas eu l’occasion de disputer une seule rencontre à 100%. Durant la trêve hivernale, il faudra d’ailleurs voir s’il n’est pas nécessaire de recourir à une petite intervention chirurgicale pour régler tout cela. Pour le moment, je fais attention et je travaille un peu moins le mouvement du sleep. »

Pas facile dès lors pour l’ex-Louvaniste d’aider au mieux l’Antwerp qui connaît un début de championnat, il faut bien le reconnaître peu enthousiaste. « C’est une évidence que tout le groupe ne s’attendait pas à affronter pareille situation même si nous avons déjà joué contre toutes les grosses équipes. Nous ne parvenons pas à tenir le rythme durant septante minutes comme lors de notre visite au Léopold. Et cela nous a déjà coûté plusieurs unités. Mais je reste confiant pour la suite. Nous avons un noyau qui allie jeunes talents et gars plus expérimentés. L’ambiance reste excellente et nous allons prouver à tout le monde que nous méritons mieux que la place que nous occupons au classement général. »

Et même si Grégory n’est pas à la fête avec l’Antwerp au niveau sportif, il est ravi d’avoir choisi le club anversois. « L’an dernier, j’ai eu pas mal de soucis avec le staff de Louvain et je n’ai pratiquement pas joué. Il fallait que je trouve de nouveaux défis. J’ai reçu pas mal de propositions et je me suis retrouvé complètement dans celle que m’a soumise le Président Collin. Le style de jeu prôné par Piet-Hein Geeris et la présence de Murray Richards comme T2 m’ont définitivement convaincu de franchir le pas. »

A 23 ans, Grégory a encore tout l’avenir devant lui pour retrouver toutes ses sensations et faire son trou définitivement avec ses nouvelles couleurs. Il pense également beaucoup à la suite de l’aventure avec l’équipe nationale, vu qu’il n’a fait ses débuts avec les Red Lions qu’il y a trois ans. « Tant qu’Adam Commens veut encore travailler avec moi, je serai naturellement à la disposition de la Belgique. J’ai fais mes débuts face à l’Argentine en 2005. Pour le moment, je n’ai pris pas qu’à deux grands rendez-vous internationaux, le Championnat d’Europe de Manchester et les Jeux de Pékin. J’ai envie de poursuivre l’aventure et d’apporter des choses à ce groupe. » Et toute l’expérience du jeune Bruxellois pourrait se révéler important pour encadrer les jeunes vu la vague de départs qu’à connu le noyau depuis le retour de Pékin.

Laurent Toussaint (In Le Soir, lundi 10 novembre 2008)

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