Suite aux montées de Namur et de Louvain et aux descentes du Daring et du White Star, la Division 1 a une nouvelle fois changé de visage et a pris un accent encore plus brabançon. Cette saison, on retrouvera neuf clubs bruxellois ou brabançons wallons sur les douze de l’antichambre de l’élite. En plus du Daring et du White Star, on retrouve notamment le Pingouin, l’Ombrage, l’Amicale Anderlecht, Uccle Sport, le Polo , le Langeveld et le Wellington. De quoi offrir de nombreux derbies chaque week-end tout au long de la saison. « La plupart de ses équipes sont d’un bon niveau car elles ont connu la Division d’Honneur par le passé. Mais dans le fond, cela ne change pas grand-chose pour nous. Nous devons jouer chaque match pour le gagner, peu importante l’adversaire », avoue Alexandre Van Linthoudt, l’attaquant du Daring.
Relégué de DH, le club molenbeekois se veut ambitieux pour cette nouvelle saison et espère ne pas faire de vieux os au deuxième échelon national. « Nous voulons remonter dès cette saison. La descente a été un coup dur pour le club mais nous avons construit une équipe pour monter et nous stabiliser en DH. Nous aurons un autre statut cette saison face à des équipes qui ont un style de jeu différent qu’en DH. Il nous faudra certainement un temps d’adaptation. »
Également relégué de DH, le White Star retrouve la D1 après seulement une saison passée au sein de l’élite. Les Everois veulent profiter de leur expérience vécue en division d’honneur pour jouer les premiers rôles cette saison. « Le but de cette saison est d’essayer de remonter. Nos cadres sont restés et nous nous sommes bien renforcés. Nous savions que la DH serait difficile, mais nous en avons tiré un maximum de profit avec un groupe jeune. Cela a donc été facile de convaincre les cadres de rester. En termes de niveau, il y a toujours un gouffre entre la DH et la D1 même si beaucoup d’efforts sont faits par les clubs qui investissent dans leurs équipes premières », précise Grégory Herman, le coach du White Star.
Le mentor everois voit également d’un bon œil la présence de nombreux clubs bruxellois et brabançons. « Le fait d’avoir plus de Bruxellois, cela ne change pas grand-chose même si cela évite de plus longs déplacements. L’avantage c’est que c’est plus facile d’avoir des informations sur les autres équipes parce qu’on les connaît un peu plus. Ce sera chouette d’avoir ces matches car l’ambiance entre les clubs est bonne et il n’y a aucune animosité. »
Aux côtés du Daring et du White Star, le Pingouin sera également une des équipes à suivre cette saison. Relégués de DH en 2018, les Aclots vont entamer leur deuxième saison en D1 avec un objectif bien précis. « Nous voulons remonter », lance Olivier Bertrand, le joueur nivellois. « Nous avons des joueurs qui reviennent au club avec l’expérience de la DH et nous sommes plus solides que l’an dernier. Cette saison, nous avons une vision commune pour que tout le monde tire dans le même sens. Ce qui était moins le cas la saison dernière. Il y a beaucoup d’équipes que nous connaissons bien dans la série. Tout le monde est compétitif mais le niveau reste largement inférieur à la DH qui est en train de se professionnaliser. En D1, les moyens sont différents. »
Thomas Leloup, In La Capitale, vendredi 6 septembre 2019.
Photo : Jasper Jacobs (Belga).