Le capitaine de l’Herakles est, sans conteste, l’une des révélations du tournoi dans le camp belge. Après deux années passées dans l’ombre des meilleurs, Amaury Keusters a, enfin, saisi sa chance pour assurer sa place dans le groupe et vivre, ainsi sa première expérience dans une grande compétition internationale.
Melbourne, décembre 2012, les Red Lions disputent pour la première fois de leur histoire le Champions Trophy. Et pendant que Marc Lammers conduit son équipe à la cinquième place de la compétition, un joueur participe à cette campagne australienne comme dix-neuvième joueur. Il s’entraînera souvent seul sous les ordres de Mick Beunen. Une expérience qui a forgé son caractère. « Quand j’ai commencé à Melbourne, je venais d’arriver en équipe nationale. Avant cela, je n’avais encore évolué que dans mon club. Il m’a bien fallu une année entière pour m’habituer au rythme et aux exigences de l’équipe nationale. Ce n’était donc pas très grave que je ne sois pas sélectionné pour le tournoi. Puis j’ai commencé à franchir des paliers même si je n’ai pas été repris pour le Championnat d’Europe, à Boom, ou la Coupe du monde, à La Haye. J’étais, à chaque fois, très déçu mais j’ai continué à travailler et à me battre. Il fallait, à chaque fois, se relancer et retrouver la confiance. »
La suite de l’article de Laurent Toussaint sur HockeyNews.be
Photo : FIH