Les 3 raisons pour lesquelles les Red Lions décrocheront une médaille à Rio

› Un groupe expérimenté et mature. Présenté comme la génération dorée du hockey belge, l’équipe actuelle de Shane McLeod a tout vécu sous le maillot national. Malheureusement, son palmarès reste encore bien trop maigre vu ses qualités intrinsèques. Vice-champions d’Europe en 2013 et finalistes malheureux de la dernière édition de la World League, à Raipur, en décembre, les Red Lions doivent maintenant confirmer et profiter de leur impressionnante expérience internationale acquise au cours de ces dernières années. A l’image de Cédric Charlier, John-John Dohmen, Félix Denayer, Jérôme Truyens et Thomas Briels, présents à Pékin en 2008 et survivants de la première heure du renouveau olympique du hockey belge. Des cadres qui doivent apporter la stabilité, la créativité et la maîtrise dans un tournoi où la moindre errance se paiera cash.

› Des individualités au service du collectif. On ne présente plus les stars de cette équipe qui appartiennent également au gratin mondial, de John-John Dohmen, capitaine et maître à jouer de l’équipe, à Vincent Vanasch, considéré comme l’un des trois meilleurs gardiens de la planète, en passant par Florent van Aubel, surnommé le magicien vu sa dextérité « balle au stick », ou de Tom Boon, le joueur belge le plus célèbre de la planète hockey. Mais ces joueurs représentent bien plus que des individualités. Ils sont au service du groupe et de l’équipe. La Belgique forme un bloc compact et impressionnant. Intraitables défensivement et puissants offensivement, les Red Lions peuvent battre n’importe qui grâce à leur collectif et leur abnégation.

› Le plaisir et la confiance retrouvée. C’est un secret de polichinelle, les Red Lions avaient perdu le feu sacré, le plaisir et la confiance au Championnat d’Europe, en août dernier. Mais, depuis l’intronisation de Shane McLeod, les joueurs ont été replacés au cœur du projet. Le calme du Néo-Zélandais mais aussi son approche avec le groupe et surtout ses perpétuelles innovations (tactiques, coaching, etc.) ont fait mouche. Après un travail minutieux durant ces derniers mois, ils sont aujourd’hui, enfin, prêts à récolter le fruit de leur travail.

Laurent Toussaint, In Le Soir, mercredi 3 août 2016.

Photo : FIH.

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