Les Universitaires effectuent leur grand retour sur la scène européenne après avoir atteint le Final 4 en 2009 et le KO16 en 2010. Un retour après cinq ans d’absence avec quelques ambitions puisque Louvain a été épargné par le tirage au sort en héritant des Polonais du Grunwald Poznan. En cas de qualification, Pilou Maraite et ses coéquipiers pourraient alors affronter le Dragons pour l’un des duels au sommet des quarts de finale. Mais le Liégeois, auteur de sept buts depuis l’entame du championnat, ne s’enflamme pas malgré le retour en forme de ses couleurs. Le duel face à Poznan, en ouverture du KO16, au Wagener Stadium, devra être abordé avec le plus grand sérieux pour éviter une solide désillusion.
Pilou, impatient d’en découdre avec les Polonais ?
« Oui, car nous sommes clairement prêts pour ce rendez-vous. Les résultats enregistrés depuis la trêve sont assez bons. Nous avons également totale confiance en notre coach et son staff pour arriver dans les meilleures conditions à Amsterdam. L’EHL ne pouvait pas arriver à un meilleur moment pour le groupe. »
Face à Poznan, le minimum sera de passer ce huitième de finale ?
« L’ambition est de passer le premier tour et puis « qui vivra verra ». Mais avant de spéculer sur un éventuel affrontement face au Dragons ou à l’Atlètic Terrassa, nous devrons déjà battre les Polonais. Il faudra être bien concentrés, dès la première minute, afin d’éviter le piège tendu par nos adversaire. Nous allons analyser minutieusement le jeu de notre opposant en visionnant plusieurs vidéos. Mais on peut déjà affirmer que l’on s’attend à un duel physique sur le terrain. »
Vous êtes dans une spirale positive depuis la trêve. C’est le retour de Pau Quemada et de Guillaume Deront qui explique simplement cela ?
« En effet, en grande partie. Guillaume amène un impact physique incroyable dans le jeu tandis que Pau…. c’est Pau ! Il n’est pas stick d’or par hasard. Nous avons retrouvé de l’efficacité sur penalty et notre capitaine a ramené de la confiance dans ce groupe qui en manquait cruellement lors de la première partie de saison. Mais, attention, le reste de l’équipe possède également beaucoup de qualités et tout ne dépend pas uniquement de ces deux éléments. Enfin, la balle roule enfin en notre faveur. Ce qui ne voulait pas rentrer lors du premier tour, rentre plus facilement maintenant. »
Un club belge peut-il gagner l’EHL cette saison ?
« Je l’espère sincèrement. Le championnat de Belgique est encore plus compétitif cette saison que les précédentes. Et les clubs belges ont déjà atteint le final 4 lors des éditions précédentes. Etant encore plus fort cette année, je me dis que c’est tout à fait possible que l’un de nos représentants s’impose à Barcelone ! »
Entretien : Laurent Toussaint.
Photo : Emma Van Mol Photography.