Le tirage au sort n’a donc pas épargné les clubs belges pour les huitièmes de finale de la compétition européenne. Nos trois représentants auront donc fort à faire pour atteindre le stade suivant de l’EHL même s’ils restent assez confiants au moment d’évoluer les forces en présence. La Coupe d’Europe réussi bien à notre pays ces dernières années et il n’y a pas de raisons que cela change.
Pour les champions de Belgique, c’est le leader de la Hoofdklasse qui sera au programme de ce KO16. Le Watducks se frottera à Kampong qui est l’un des candidats pour le Final 4. « C’est vrai qu’il y avait deux ou trois équipes plus abordables, reconnait Alexandre De Saedeleer. Mais nous savons également que sur un match, tout peut arriver. Il s’agit naturellement d’un adversaire redoutable qui s’appuie sur d’excellentes individualités et qui possède un excellent p.c. avec Loïck Luypaert. Mais nous allons prendre notre chance pour atteindre les quarts de finale qui demeure toujours notre objectif dans la compétition. C’est vrai que notre noyau est relativement jeune mais cela constituera peut-être un avantage s’ils ne se posent pas trop de questions au moment d’aborder la rencontre. »
Du côté de Loïck Luypaert, qui a rejoint le club néerlandais, cet été, on veut également rester prudent après le tirage au sort. Ce choc face au club brabançon ne sera pas une partie de plaisir. « Honnêtement, je ne peux pas te dire s’il s’agit ou non d’un mauvais tirage. A ce stade de la compétition, toutes les équipes sont pratiquement d’un niveau équivalent. Tout dépendra de la forme du jour. Le Watducks a rajeuni ses cadres et travaille dur pour retrouver le niveau des saisons précédentes. Pour le reste, ce sera chouette d’affronter une équipe belge, même si je suis content d’éviter le Dragons. Je garde un gout amer de mon dernier match contre Waterloo, en finale des Playoffs. Personnellement, j’ai donc encore un petit compte à régler avec eux (Rires). »
Pour le Dragons, qui avait terminé sur la troisième marche du podium, la saison dernière, cela s’annonce également compliqué même si les Anversois n’ont jamais déçu dans la compétition au cours de ces dernières saisons. Ce sont, en effet, les redoutables Allemands de Harvestehuder, vainqueurs de la saison dernière qu’il faudra éliminer pour poursuivre l’aventure et tenter d’atteindre une nouvelle fois encore le dernier carré. « C’est effectivement le pire tirage dont nous pouvions hériter, analyse de son côté Felix Denayer. Mais en même temps, c’est cela l’EHL. Mais nous possédons les qualités pour réussir quelque chose face aux Allemands dont le système de jeu nous convient mieux que celui des Néerlandais, par exemple. Toutefois, nous nous sommes déjà retrouvés dans une telle situation dans cette compétition et nous sommes parvenus à sortir notre épingle du jeu. Notre expérience dans le tournoi nous sera certainement profitable même si notre équipe est jeune. Aujourd’hui, nous sommes encore à la recherche de notre équilibre et notre jeu manque encore de consistance. Mais nous allons travailler ces aspects et nous serons prêts au mois d’avril prochain. »
Enfin, le Daring, qui s’est brillamment qualifié, à Barcelone, il y a quelques semaines, affrontera les Anglais de Beeston. Un tirage qui ne s’avèrera peut-être pas si mauvais que cela comme le confirme le capitaine Geoffroy Cosyns. « Face à un tel adversaire, il va falloir jouer physique. Ils possèdent quelques joueurs internationaux et obtiennent, actuellement, d’assez bons résultats dans leur championnat. Ce n’est donc pas un cadeau mais d’un autre côté, toutes les autres équipes constituent également des gros morceaux. Personne ne partira donc favori dans notre duel. Nous avons réellement toutes nos chances d’autant plus que cet affrontement se disputera en une seule manche ! »
Laurent Toussaint