Promu en compagnie de La Gantoise, le Pingouin était face à un défi de taille : parvenir à enfin se maintenir en Division d’Honneur. Une mission presque impossible pour un club qui ne dispose pas des moyens de ses concurrents, ce qui s’est encore confirmé lors de ce premier tour, les Aclots le terminant à la dernière position avec trois maigres points. « Comme attendu, notre premier tour fut très compliqué, précisait Maxime Bertrand, l’un des cadres nivellois. Nous espérions cependant vivre un début de saison de meilleure facture. Malheureusement, l’encadrement et les renforts de nos concurrents sont d’un autre standing, ce qui rend notre tâche très compliquée. Sur papier, tout le monde nous voit descendant, et c’est assez logique. »
Force : Malgré tout, le Pingouin n’abandonnera pas et se battra jusqu’à la dernière journée pour arracher son maintien « Certains éléments du groupe sont capables de faire la différence tout seul. Et malgré nos difficultés, le groupe reste soudé, ce qui m’impressionne et me conforte dans l’idée que nous avons les moyens de réaliser l’impossible. L’équipe en veut ! »
Faiblesse : Dernier de la classe, le Pingouin doit, avant tout, resserrer les rangs en défense. Avec 48 buts encaissés, la lanterne rouge affiche des statistiques inquiétantes, soit quatre buts de moyenne par match ! « Mais généralement, nous concédons des buts à cause de détails ou d’erreurs individuelles. Au fil de la saison, cela tournait de mieux en mieux en défense. Nous devons surtout progresser au niveau de nos p.c. offensifs. C’est une arme au niveau du hockey mondial et nous n’en profitons pas assez. Ce week-end encore face au Daring, nous obtenons plus d’occasions franches que nos adversaires mais perdons la rencontre 3-1. »
Objectif du second tour : Avec six points de retard sur le Beerschot, premier non-relégable, le Pingouin est dos au mur. Et abordera 2018 avec le couteau entre les dents puisque la première sortie des Nivellois se fera face aux Anversois. « Notre situation est délicate et il faudrait un exploit pour sauver notre peau. Malgré tout, l’espoir est permis et cela passera par un succès face au Bee. En cas de défaite, on pourra dire que notre sort est scellé. »
Sébastien Hellinckx, In La Capitale, 23 novembre 2017.