Le grand malaise de l’arbitrage belge

Si la Belgique peut, aujourd’hui, affirmer qu’elle possède l’un des 2 meilleurs championnat du monde, elle doit en assurer les standards à tous les niveaux. Mais pas simple pour le hockey belge de digérer la croissance exponentielle de ces dernières années, d’absorber les nouveaux membres en leur inculquant ses valeurs fortes et, surtout, de réussir à suivre l’exigence imposée par le nouveau statut des Red Lions, champions olympiques, du monde et d’Europe. La compétition en division d’honneur est, aujourd’hui, l’une des plus spectaculaires mais l’arbitrage semble éprouvé certaines difficultés à suivre cette évolution. Ou du moins c’est que prétendent certains joueurs, staffs ou encadrements des équipes de l’élite. Violence verbale, insultes, réclamations constantes, le malaise semble profond. Et les déclarations de Laurent Colemonts, le patron des arbitrages belges, ces dernières semaines, dans la presse, ont suscité de vives réactions au sein de la corporation.

« Je ne sais pas si on peut parler de gros malaise », embraye Vincent Loos, arbitre depuis 28 saisons en DH et qui se peut se targuer d’une carrière de 17 ans au niveau international. « Mais c’est clair que la situation ne peut pas perdurer. »

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Photo : Belga.

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