L’entraîneur de l’équipe féminine allemande a donc prolongé son contrat avec la Fédération jusqu’aux Jeux olympiques de Paris. L’Anversois (36 ans) avait succédé, fin 2017, à Jamilon Mülders et avait conduit les « Danas » à une place de vice-championnes d’Europe, à Anvers l’été dernier. Malgré l’intérêt d’autres nations, l’ancien international (328 sélections) avait indiqué à la DHB qu’il souhaitait poursuivre le travail. « Selon moi, le projet avec en ligne de mire les Jeux olympiques 2020 et maintenant 2021 n’est pas encore terminé », explique Xavier Reckinger. « Cette équipe possède beaucoup de potentiel. La plupart des joueuses sont encore très jeunes et elles peuvent facilement disputer 2 cycles olympiques. A côté de cela, la relève est bien présente en U21 et en U18. C’est un point auquel j’accorde beaucoup d’importance. Enfin, dernier point et non des moindres, c’est le DHB qui m’a offert ma première chance en tant que sélectionneur national et cela m’a donné beaucoup de confiance. Je voulais donc leur rendre la pareille. »

L’environnement de travail a également constitué un argument de poids pour cette prolongation de contrat. « J’ai un grand respect pour le travail de Heino Knuf (NDLR : le directeur technique national). Je reçois un soutien idéal de tout le monde comme de l’entraîneur U21, Akim Bouchouchi. Enfin, je peux compter sur l’appui de mon épouse car le travail de l’entraîneur national signifie que vous êtes loin de chez vous entre 110 et 140 jours par an et donc rarement disponible pour la famille. »

De son côté, Heino Knuf a souligné tout le bien qu’il pensait de son entraîneur dans le communiqué de la Fédération. « Ce n’est pas un hasard si Reck possède une grande réputation dans le milieu du hockey au niveau mondial. Je pense qu’il est l’un des jeunes entraîneurs les plus talentueux au niveau international. Pour nous, il était important de pouvoir se projeter sur le long terme. »