La sanction est tombée pour le joueur international néerlandais qui avait tenu des propos déplacés à l’issue de la défaite de son pays en quarts de finale du tournoi olympique face à l’Australie, en août dernier. La FIH a décidé de lui infliger une suspension pour les 2 premières rencontres de la Pro League (théoriquement face à la Belgique, les 26 et 28 novembre prochain, à Rotterdam) mais également l’obligation, pour les Pays-Bas, d’inscrire un joueur de moins sur la feuille de match pour ces 2 rencontres. Après le coup de sifflet final et la défaite aux shoots-outs, le défenseur de Kampong avait pêté les plombs comme il l’explique à nos confrères de Hockey.nl. « Mes coéquipiers et moi, nous étions furieux sur les officiels. « Fuck off », c’est bien ce que j’ai dit. Mais je ne voulais pas les intimider bien entendu. Je comprends parfaitement que ce n’est pas acceptable. J’ai eu tort et j’accepte la punition. C’était peut-être ma dernière chance de remporter une médaille olympique mais cela n’avait pas tourné comme espéré… »
A l’heure actuelle, Sander De Wijn réfléchit toujours à son avenir sous le maillot néerlandais. Mais cela dépendra des projets du nouveau coach, Jeroen Delmee. « C’est terrible que l’équipe puisse devoir disputer 2 matches avec non pas dix-huit, mais bien dix-sept joueurs sur la feuille. Je me sens coupable envers l’équipe et le nouvel sélectionneur national, qui ne peuvent rien y faire. » L.T.
Photo : Dirk Waem (Belga).