Max Plennevaux, roi d’Espagne

Tout au long de sa -jeune- carrière, Max Plennevaux aura effleuré le titre de champion de Belgique, sans jamais parvenir à le toucher. Parti découvrir de nouveaux horizons à Barcelone, en grande partie pour ses études, le Bruxellois en a profité pour combler un manque dans son armoire à trophées, remportant le titre de champion d’Espagne avec le Polo de Barcelone. Une saison sur le sol ibérique, un sacre : difficile de faire mieux. « Je me suis rapidement senti comme chez moi au Polo et décrocher le titre est une belle récompense. Cette sensation de champion, en club, c’est particulier. J’avais déjà connu ce sentiment avec l’équipe nationale en U18 et en U21, mais cela reste encore davantage exaltant lorsque tu y arrives au terme d’un exercice parsemé d’embûches . »

Leader à l’issue de la phase classique, le matricule catalan a d’ailleurs pu se reposer sur son artificer belge pour soulever le quinzième titre de son histoire. Samedi, en demi-finale face à l’Atlètic Terrassa, il s’était illustré en marquant l’unique but sur PC. Dimanche, en finale contre Junior FC, le meilleur buteur de la Liga remettait le couvert, en se chargeant de la transformation des trois strokes obtenus lors de la séance des shoots-outs (3-1), le score à la fin du temps réglementaire ne départageant pas les deux formations (2-2). « Terrassa avait écarté le Polo au même stade l’an dernier, il y avait donc de la revanche dans l’air lors de notre demie. En finale, nous savions que la tâche serait rude puisque nous n’avions pas remporté la moindre rencontre lors de la saison régulière face à nos adversaires. Lorsqu’il a fallu prendre mes responsabilités, je n’ai pas hésité. Et je suis heureux d’avoir apporté un nouveau trophée au club catalan. »

Au terme d’une saison riche en émotions, Max Plennevaux aura acquis, du haut de ses 24 ans, une expérience supplémentaire, lui qui pouvait déjà se reposer sur un matelas confortable suite à ses passages en équipe nationale chez les jeunes. « Je n’oublierai pas mon aventure catalane, tant sur le plan sportif qu’humain. J’estime avoir fait un excellent choix en venant ici pour suivre un erasmus tout en le combinant avec ma passion, le hockey. »

En parallèle, l’ancien élément du Léopold a gardé un œil sur la compétition belge, où ses anciennes couleurs ont décroché le troisième ticket qualificatif pour l’EHL. « J’ai suivi les prestations de mon frère, forcément. Je suis heureux pour le club ucclois qui, depuis plusieurs saisons, fait de très bons choix. J’espère qu’un titre sera à la clé. »

Le nouveau roi du hockey espagnol suivra cela de loin puisqu’il rejoindra le club néerlandais d’HGC pour une nouvelle aventure à l’étranger. Avec, qui sait, un nouveau sacre à la clé ?

Sébastien Hellinckx, In La Capitale, mercredi 6 juin 2018.

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