Les playoffs sont à la portée du White Star

Avec un succès et deux partages depuis l’entame du championnat, le White Star abordait son duel face au Watducks avec une certaine dose de confiance. Et si les Everoises ont tenu la dragée haute aux championnes de Belgique en titre, elles ont finalement dû mettre un genou à terre avant d’essuyer leur premier revers de la saison (1-3). « J’estime que l’équipe a réalisé un bon match, relatait Hugo Benhaiem, le mentor bruxellois. « Nous n’avons pas été ridicules dans le jeu et avons même fait jeu égal à certains moments. Je pense notamment au troisième quart, lorsque nous avons deux grosses possibilités pour revenir à égalité (2-2) . »

Face à l’un des favoris de la compétition, le White Star n’a en tout cas pas à rougir de sa prestation. « Nous sentions cependant que les Waterlootoises pouvaient se reposer sur une certaine dose d’expérience que nous n’avons pas, glissait encore Hugo Benhaiem. Il y avait plus de maturité, plus de métier en face, là où nous avons trop souvent un jeu décousu. »

Les Bruxelloises doivent également apprendre à avoir un esprit plus tueur devant le but adverse, notamment sur p.c. « Depuis l’entame de la saison, c’est là où le bât blesse. Nous manquons cruellement d’efficacité dans un domaine qui a pris de l’importance dans le hockey. Nous avons laissé traîner des points face au Dragons et au Victory de cette manière-là. Du coup, je dispense des sessions supplémentaires pour changer la donne. »

Après avoir terminé en milieu de tableau il y a quelques mois, le White Star semble prêt à franchir un cap et se mêler à la course aux playoffs. Ce qui, avec la nouvelle formule du championnat, est bien envisageable. « Nous nous reposons sur un groupe qui n’a pas énormément changé cet été », concluait Hugo Benhaiem. « Il y a du potentiel pour vivre une belle saison en nous hissant à la troisième ou quatrième place de notre poule. Si nous y parvenons, nous n’aurons rien à perdre en playoffs. Et à ce stade de la compétition, les filles pourront emmagasiner de l’expérience supplémentaire. »

Sébastien Hellinckx, In La Capitale, lundi 24 septembre 2018.

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