Les Red Lions se sont montrés patients pour vaincre la Corée du Sud

Pour leur entrée en matière dans cette Coupe du monde, les joueurs belges affrontaient la 10e nation mondiale, l’équipe la plus faible sur papier dans le groupe B. Privés de John-John Dohmen, sur le banc, mais grippé cette semaine et donc laissé au repos, les Lions posaient calmement leur jeu durant les premières minutes et essayaient de s’installer dans le camp adverse. Mais les Coréens, comme attendu, défendaient solidement et ne laissaient que très peu de réelles possibilités aux champions du monde en titre, à l’exception d’une tentative de Tanguy Cosyns, lors du premier quart-temps. Les protégés de Michel van den Heuvel allaient donc devoir trouver des solutions pour réussir à faire sauter le verrou adverse. Dans le deuxième quart d’heure, les Belges héritaient, enfin, de 2 p.c. mais les sleeps de Loïck Luypaert n’atteignaient pas leur cible. Il y avait un peu plus d’espace entre les lignes mais la rencontre demeurait toujours aussi fermée. Les 2 équipes retournaient donc aux vestiaires à la pause sur un score nul. Il y avait bien trop de déchet technique du côté des Lions mais aussi, finalement, peu d’inspiration dans les reconversions offensives.

Un but libérateur d’Alexander Hendrickx

Mais la seconde période démarrait idéalement pour les champions olympiques qui trouvaient l’ouverture sur penalty alors que le jeu n’avait repris que depuis moins de 60 secondes. Alexander Hendrickx plaçait un sleep à plat imparable. Un premier but qui devait, en théorie, permettre d’ouvrir le jeu et libérer la Belgique. Mais ce sont pourtant bien les Coréens qui se montraient alors entreprenants et Vincent Vanasch devait s’employer avec fermeté pour sauver les meubles. Et quand ce n’était pas le gardien bruxellois, c’était Victor Wegnez qui se montrait intraitable comme premier sorteur. La 10e nation mondiale prenait même, petit à petit, l’ascendant dans les débats. Mais à la 43e minute, Tanguy Cosyns doublait l’avance des Red Lions suite à une passe magnifique et tranchante d’Antoine Kina.

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