C’est une nouvelle compétition qui démarre, ce samedi, à 19h30, avec le duel face au Chili. Une sorte de 8e de finale pour valider son ticket pour le quart de finale explosif face aux Pays-Bas. Et c’est sur le terrain rapide du Wagener Stadium qu’elles connaissent parfaitement que les Red Panthers vont disputer ces prochains duels. En effet, après une dizaine de jours à Terrassa, les protégées de Raoul Ehren sont arrivées, jeudi, à Amstelveen, en début d’après-midi. Face au Chili, les Belges sont naturellement favorites même s’il faudra se méfier des qualités des Chiliennes qui ont déjà réussi leur Coupe du monde en se qualifiant pour les barrages.
Les Panthers n’ont jamais perdu face aux Sud-Américaines (3 succès et 3 partages lors des 10 dernières années) mais elles se méfient de cette équipe qui joue avec passion. Ses joueuses sont techniques mais manquent parfois un peu de rigueur défensive. « Nous devrons surtout nous concentrer sur notre jeu », explique Louise Versavel. « Nous voulons continuer à grandir dans le tournoi mais sans nous projeter trop loin. C’est une Coupe du monde et le Chili ne lâchera rien jusqu’à la fin des 60 minutes. Il ne faudra certainement pas les sous-estimer. Ce serait une grosse erreur. C’est une équipe émotionnelle et nous devrons évoluer à notre meilleur niveau pour pouvoir remporter ce duel. »
L’objectif du jour est de passer ce match de barrage sans encombre pour s’offrir ce quart de finale face aux Pays-Bas. En 2014, à la Haye, les Red Panthers avaient terminé à la 12e et dernière place de la Coupe du monde. Quatre ans plus tard, à Londres, elles avaient échoué lors du barrage, aux Shoot-outs, face à l’Espagne et finissaient 10e. Cette année, elles veulent évidemment faire mieux. Mais pour cela, elles ne devront rien lâcher… L.T.