Alors que La ministre des Sports en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny (MR) s’entretiendra, ce mardi, avec l’ensemble des fédérations sportives, l’Organe d’Administration (OA) de la LFH s’est réuni ce lundi soir pour déterminer sa position au niveau de la pratique du hockey dans les situations sanitaires actuelles et à venir. Celle-ci plaide vivement pour une poursuite du hockey au sein de ses clubs. La pratique du sport est essentielle au bien-être physique et psychique des jeunes et moins jeunes comme l’as expliqué Dominique Coulon, le Directeur Général de la LFH dans son communiqué : « Comme explicité précédemment, nous souhaitons maintenir les activités de hockey sur tout le territoire belge. Bien entendu, dans le strict respect des mesures sanitaires en vigueur pour limiter la propagation du virus. »
Les experts observent que le terrain de sport n’est pas un lieu de contamination en soi. En effet, la pratique sportive lors des situations de jeux en tant que telles, constitue un très faible risque de contamination au COVID. Cela est d’autant plus vrai pour le hockey qui se joue à l’extérieur et dont les contacts sont fortuits. En revanche, comme stipulé dans nos protocoles, une attention particulière doit être portée sur les moments et les lieux où des rassemblements à risque pourraient prendre place : les briefings de matches, les dugouts, les vestiaires et les douches, le covoiturage, l’après-match. C’est réellement là que réside le danger de contamination.
Au niveau du hockey, les entités nationale, francophone et néerlandophone de la Fédération travaillent main dans la main dans la perspective commune de promouvoir et d’améliorer l’organisation de notre sport. Dans ce cadre, les administrateurs de la LFH peuvent parfaitement s’aligner avec le passage au code orange qui vient d’être annoncé en Région flamande. Ceci ne peut toutefois se concevoir pratiquement que pour autant que les mesures décidées soient les plus homogènes possibles (limitation du public présent, ouverture des cafétérias/bars, fermeture des vestiaires/douches). Dans cette optique, « nous nous engageons avec nos membres pour la poursuite d’une pratique responsable du hockey sur et en dehors du terrain », a encore conclut Dominique Coulon.