Tom Boon : Entre professionnalisme et simplicité

Initialement prévu pendant les vacances de Pâques, mais reporté à cause du Covid-19, le « Tom Boon Hockey Camps » est installé au Royal Hockey Club Verviers cette semaine. Avec, comme point d’orgue, la présence de l’attaquant vedette des Red Lions ce mercredi. 

Tom Boon n’est pas seulement un hockeyeur professionnel. Doué stick en mains, le Bruxellois l’est aussi pour soigner son image et sa communication. C’est ainsi qu’il a lancé, voici quelques années, ses propres stages, dénommés « Tom Boon Hockey Camps ». Lesquels rencontrent un joli succès dans les clubs de hockey à travers tout le pays. Ce mercredi, sur le coup de 14h15, c’est à Verviers que le Champion du monde 2018 et d’Europe 2019 était présent, l’espace d’une après-midi, pour partager sa passion avec une petite cinquantaine de têtes blondes. « Le concept de mes stages est né pour apprendre le hockey d’une manière ludique, avec beaucoup de matériel et des petits terrains gonflables », glisse l’attaquant du Léopold, entre deux maillots dédicacés pour des jeunes hockeyeurs verviétois qui n’en avaient que pour lui, ce mercredi. « C’est finalement en s’amusant que les enfants progressent le mieux. Mon passage dans mes stages est surtout basé sur des petits conseils, je réponds à leurs questions et je fais quelques démonstrations. J’ai aussi créé ce projet pour avoir ce contact avec les enfants, cela me plaît beaucoup. »

Avec une soixantaine de stages en juillet-août dans tout le royaume, le « TBHC » est devenu l’une des références en la matière, sous la houlette de quatre moniteurs de haut niveau par stage. Une semaine intensive – de qualité – qui a logiquement un certain coût, à savoir en moyenne 170 euros pour 5 jours. « Nous investissons dans nos entraîneurs pour qu’ils aient une formation d’un niveau assez élevé », poursuit le médaillé d’argent aux Jeux Olympiques 2016. « Quand on regarde ce que les enfants ont comme hockey dans les clubs, c’est plus ou moins 2h30 par semaine. Lors de nos stages, ils le pratiquent 4h par jour, soit 20h sur cinq jours, ce qui équivaut à presque deux mois d’apprentissage. Nous voyons vraiment leur évolution, elle est énorme sur une semaine de stage. Nous avons un thème par jour, du lundi au jeudi, et le vendredi matin c’est la révision des thèmes avant d’organiser un grand tournoi l’après-midi. Nous essayons de passer dans toutes les régions du pays, nous avons une trentaine de clubs partenaires en Belgique et nous sommes aussi présents en France, en Allemagne et en Espagne. Depuis quelques années, les clubs belges comptent de plus en plus de membres, le hockey continue à faire rêver les petits, c’est génial. »

Le joueur de 30 ans a repris depuis peu les entraînements avec l’équipe nationale belge, ce qui lui fait des semaines assez chargées avec ses stages l’après-midi. « J’avais d’ailleurs un entraînement ce mercredi matin à Anvers, je suis beaucoup sur les routes, ce sont de grosses semaines mais j’adore ce que je fais (sourire). Nous voulons être présents partout dans le pays tant que nous arrivons à assumer la demande. Nous grandissons d’année en année. Nous avions commencé avec trois stages et nous en sommes à une soixantaine sur l’été, cinq ans plus tard. Nous reviendrons en tout cas avec plaisir à Verviers. »

Maxime Hendrick, In Sud Presse, jeudi 16 juillet 2020.

Commentaires