C’est aujourd’hui que Louvain entamera son premier tour de l’EHL à Paris. Les Louvanistes, demi-finalistes la saison dernière, ont connu une entame de championnat bien difficile avec un changement d’entraîneur et l’arrivée de Mick Beunen. Ils comptent donc sur ce week-end pour retrouver des couleurs et assurer leur avenir en coupe d’Europe. Ce soir, c’est face au club local de St. Germain que les Universitaires disputeront leur première rencontre (20h30) avant de se frotter aux Anglais de Beeston, samedi.
Juane Garreta connaît bien l’EHL pour l’avoir disputée avec le Waterloo Ducks. Mais cette fois-ci, c’est le maillot de Louvain qu’il portera pour ce rendez-vous capital de la saison. L’Argentin s’est confié à Hockeybelgium. Il fait le point sur le début de championnat mais aussi sur les chances de son équipe pour ce week-end.
Quel bilan tires-tu après ces deux premiers mois à Louvain ?
« Je me sens très bien à Louvain. Je me suis bien intégré dans le groupe. C’est une équipe d’amis qui jouent pour s’amuser, gagner, remporter le titre et arriver le plus loin possible en EHL. J’ai été accueilli d’une façon extraordinaire comme si j’avais déjà joué dans ce club auparavant. Tout le monde me fait sentir comme chez moi. »
Vous avez pourtant vécu un début de championnat difficile ?
« C’est exact. La première partie du championnat a été asses compliquée. Beaucoup de changements, des nouveaux joueurs, un nouveau staff. Cela fait beaucoup pour un club qui possédait une équipe inchangée depuis plusieurs années. Elle avait trouvé son système de jeu, son identité sur le terrain et tous les automatismes étaient rôdés. Mais ce ne qu’une simple excuse, car cette année il y a aussi des bons joueurs, un bon gardien, une bonne équipe. C’est la structure, le système de jeu et l’identité sur le terrain qui n’est pas encore au point pour remporter des matchs. Le niveau individuel des joueurs de l’équipe, moi y compris, commence tout doucement à monter. Individuellement, nous n’avons pas encore été à la hauteur que l’on attend de nous. »
Il manque des leaders ?
« L’absence de Thierry Renaer joue évidemment sur le moral du groupe, car c’était un exemple sur, en en dehors, du terrain. Il donnait de la confiance et une sécurité aux autres. C’est au groupe de gérer cela depuis qu’il n’est pas la. »
L’EHL va permettre à Louvain de rebondir ?
« Naturellement, la coupe d’Europe va nous permettre de remonter notre niveau individuel et notre manière d’évoluer en équipe. Il faut que cela nous donne confiance pour la suite du championnat et pour l’avenir du groupe. »
Ce sont deux matchs difficiles vous attendent ?
« Tous les matchs en EHL sont difficiles. Il faut être prêt tactiquement, physiquement et mentalement. Et comme je le répète depuis le début du championnat, il faut parfois avoir un peu de chance et souhaiter que la balle roule pour nous. Pour le moment, ça n’as pas été souvent le cas. »
La qualification est obligatoire après les demi-finales de l’an dernier ?
« Oui, bien sûr. Il faut passer au deuxième tour. Nous en sommes capables. Je le répète souvent, nous avons un groupe et une équipe pour pouvoir le faire. Il ne faut pas oublier l’exploit de l’année dernière. Mais on doit à présent écrire notre propre histoire. Nous devons le faire pour l’équipe, pour le club et pour ses dirigeants qui font énormément d’efforts pour mettre la meilleur équipe en place. Nous devons un véritable exemple pour les jeunes du club. »
Entretien : Laurent Toussaint