La rencontre au sommet de cette neuvième journée de compétition a parfaitement répondu à l’attente avec de l’engagement, des buts et du suspense. Un rendez-vous particulier pour les deux équipes suite à l’affaire Kholopov et aux derniers rebondissements de celle-ci (lire ici). Pourtant les Molenbeekois auraient dû et pu tuer le match dès le début de la seconde période puisqu’ils menaient méritoirement 4-1 à la pause. Une première période dominée de la tête et des épaules par les joueurs locaux qui occupaient parfaitement les espaces et qui faisaient preuve de beaucoup de réalisme en zone de conclusion.
Victor Wegnez, à nouveau excellent, était le premier à trouver le chemin des filets (7e) avant que Manu Brunet ne double l’avance des siens au quart d’heure. Maxime Plennevaux relançait le Léo sur stroke à la toute fin du premier quart-temps mais l’Autrichien Dominic Uher démontrait toute sa puissance et sa précision sur penalty en trompant Romain Henet à deux reprises.
Après la mi-temps, les Ucclois retrouvaient un second souffle et montraient, enfin, leur véritable visage. Les débats étaient plus animés et Dorian Thiery redonnait un peu d’intérêt à la partie. Mais Manu Brunet, intenable dans ce duel, inscrivait son second but de l’après-midi, huit minutes plus tard. Glenn Turner maintenait toutefois son équipe dans la rencontre en convertissant un nouveau stroke (57e).
Le Léopold ne baissait pas les bras et la pression se faisait plus intense dans le cercle molenbeekois mais Charles Masset réussissait plusieurs arrêts importants pour offrir un sixième succès amplement mérité pour le Daring.
« Cela arrive de prendre quatre buts en 35 minutes mais l’important c’est de pouvoir remonter ce score au marquoir, expliquait Dorian Thiery à l’issue des débats. Je pense que si nous ne prenons pas ces deux cartes, dont la jaune, nous serions revenus dans la partie. A 4-2, nous avions le monopole de la partie. C’est dommage. C’est nous qui avons fait le jeu en première et en seconde période. Il nous a manqué à nouveau un peu de réalisme devant le but adverse. Si nous avions marqué toutes nos occasions face au Daring, nous aurions gagné ce match haut la main. »
« Nous savions qu’il serait compliqué de conserver notre structure durant 70 minutes face à une équipe comme le Léo, analysait de son côté le coach Grégory Herman. Nous avons malheureusement trop reculé en seconde période alors que j’avais demandé à la pause de jouer le plus haut possible. Mais l’esprit du groupe m’a satisfait aujourd’hui. On s’est battu en équipe et on a retrouvé cette cohésion qui est vraiment nécessaire pour s’imposer face aux grandes équipes. »
Photo : Philippe Faveyts.