Emilie, quel bilan avez-vous tiré de ce succès face à la Pologne ?
« Le sentiment était naturellement mitigé. Nous avons réalisé un bon match malgré que le score aurait pu être bien plus sévère si nous avions converti toutes nos possibilités. La balle circulait très bien et je ne pense pas que nous n’avons pas forcé le jeu. Nous avons réellement essayé de chercher la faille. Mais nous ne pouvons pas encore prétendre avoir la force offensive des Néerlandaises qui ont inscrit neuf buts en 40 pénétrations dans le cercle. Nous retiendrons surtout que cela fait deux rencontres que nous dominons largement notre adversaire. L’idéal aurait été d’avoir six points après ces deux rencontres de compétition mais ce n’est pas le cas… »

Il faudra donc réussir une bonne prestation face aux championnes du monde.
« Nous ne réalisons jamais de mauvais match face aux Pays-Bas. Et nous préparerons ce duel pour le gagner ou pour réussir le meilleur résultat possible. Nous aurons toutefois un léger avantage. Nous jouerons en fin de journée et nous connaîtrons donc le résultat de l’autre rencontre de la poule entre l’Espagne et la Pologne. Nous saurons donc à quoi nous en tenir et combien de buts, nous pourrons encaisser au maximum ! »

Qu’est-ce qu’il faudra faire pour réussir un bon résultat.
« C’est le travail défensif qui fera assurément la différence. Nous connaissons bien les Pays-Bas car nous les affrontons à chaque Coupe d’Europe et dans la plupart des tournois. Nous connaissons leurs qualités et nous savons que c’est principalement leur vitesse à la balle, leur Give and go qui peuvent nous poser des problèmes. Nous savons que nous devrons nous surpasser et faire un travail défensif extraordinaire pour nous en sortir. Il faudra aussi bien gérer nos contre-attaques. Mais je suis persuadée que nous pouvons réaliser un excellent match car physiquement je trouve que nous sommes très fortes dans ce tournoi. »

Entretien : Laurent Tousaint (à Londres).