Pascal Kina : « Un groupe très jeune mais expérimenté »

Le Gantois dirige les Red Panthers, depuis avril 2011. Il est donc bien conscient de l’étroitesse et de la jeunesse de son noyau mais il veut croire à une qualification olympique lors de la demi-finale de la World League, à Brasschaat.

Pascal, l’équipe affichait clairement un manque d’expérience lors des derniers rendez-vous internationaux. Ce ne sera plus le cas aujourd’hui ?
« Dans ce groupe, il y a tout de même une petite dizaine de joueuses qui ont participé aux Jeux de Londres, en 2012. Cela signifie que l’équipe possède donc une certaine expérience. A côté de cela, nous avons aussi clairement progressé au cours de ces douze derniers mois. Nos résultats le prouvent. Mais avec une moyenne d’âge de 21,5 ans, ce groupe reste très jeune. Est-ce que c’est un problème ? Je ne le pense pas. Il y a clairement de la maturité dans ce noyau mais aussi de la qualité. »

Le quart de finale sera-t-il déterminant dans la compétition pour décrocher cette place qualificative pour les JO ?
« Pas du tout. Il ne faut pas commettre la même erreur que lors du tournoi qualificatif pour la dernière Coupe du monde. Je ne veux donc pas me fixer sur cette quatrième place, à Brasschaat. La cinquième et la sixième pourraient également nous permettre de participer aux Jeux de Rio, l’été prochain. Certains ont affirmé que nous avions eu un coup de chance de nous qualifier pour La Haye. Mais c’est n’importe quoi. Nous avions terminé sixièmes, à Rotterdam, et nous méritions de disputer le Mondial. Notre premier duel sera déjà déterminant pour la suite du tournoi. Idéalement, il faudra battre l’Inde et la Pologne. »

Quelles sont réellement les chances des Red Panther dans cette compétition ?
« Je ne donnerai pas de pourcentages. Mes joueuses sont prêtes à en découdre avec les meilleures nations mondiales même si j’aurais souhaité me situer un peu plus loin au niveau de la préparation physique. Je veux toutefois me montrer confiant. J’ai essayé de faire comprendre au groupe que l’important n’était pas toujours de bien jouer mais bien d’inscrire, simplement, un but de plus que notre adversaire et de remporter des rencontres. C’est cela l’essentiel ! »

Laurent Toussaint, In Le Soir, samedi 20 juin 2015.

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