Il y a de la place pour une performance

Tout le monde les attendait au tournant. Et au final, malgré la défaite (0-1), les Red Panthers ont proposé, jeudi, face à l’Australie, leur meilleure prestation depuis près de quatre ans. Elles n’avaient plus jamais été si inspirées depuis leur élimination en demi-finales de l’Euro, à Boom, en août 2013, face à l’Allemagne. Les joueuses de Niels Thijssen ont donc démontré, lors de cette partie inaugurale de la demi-finale de la World League, qu’elles avaient effectivement franchi des paliers importants lors de ces deux années au purgatoire, sans grands rendez-vous internationaux.

Les Panthères ont impressionné par leurs capacités physiques et leur engagement. Face à l’une des meilleures nations du monde, la Belgique a fait plus que jeu égal avec son adversaire. Elle a proposé une structure solide et bien organisée, mais elle a, également, appliqué un schéma de jeu bien rodé. Il n’a finalement manqué que l’efficacité et un peu de réussite pour obtenir un partage ou même un premier succès dans le tournoi.

Mais c’est maintenant que les Belges vont devoir sortir leurs griffes pour aller chercher leurs premiers points. Ce samedi (16h), face à la Malaisie (22e nation mondiale), dont le compteur est toujours bloqué sur zéro point après deux rencontres, il faudra obligatoirement gagner pour déjà assurer, au minimum, la quatrième place de la poule B, avant de tenter de grappiller quelques unités, dimanche, face à la Nouvelle-Zélande, et, surtout, mardi face à l’Espagne.

L’objectif des Belges est de se placer en ordre utile pour les quarts de finale du tournoi en évitant la quatrième place et un duel avec l’ogre néerlandais qui devrait terminer, sans peine, en tête du groupe A. Car, après avoir pu observer les autres nations présentes au stade Fallon, on se dit qu’il y a réellement de la place pour réussir une belle performance à l’issue de cette demi-finale de la World League. La Belgique a bousculé l’Australie sans ménagement. Elle doit faire de même face à la Malaisie pour éviter de commencer à douter ou de briser cet élan si prometteur.

Laurent Toussaint, In Le Soir, samedi 24 juin 2017.

Photo : Marc Lequint.

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