Une formalité et un sans-faute pour les Red Panthers

Après leur succès face à la Chine en entame de tournoi, dimanche, les joueuses belges avaient évidemment la ferme intention de remettre le couvert face à la France pour signer un 6 sur 6 déjà pratiquement synonyme d’une place en quarts de finale. Mais l’ambition était surtout de continuer à monter en puissance et de régler les derniers détails pour la suite de la phase de poule et surtout les 2 derniers duels très importants face aux Pays-Bas (vendredi) et à l’Allemagne (samedi). Des matchs décisifs pour terminer au plus haut dans la poule et espérer, ainsi, éviter les 2 grandes favorites de la poule B, l’Argentine et l’Australie, lors du premier match à couperet du tournoi olympique.

Face à la France, l’équipe la plus faible sur le papier dans ce groupe A, les Panthères n’ont jamais été inquiétées. Sans Emma Puvrez, malade mais qui devrait être de retour face au Japon, et donc avec Lucie Breyne, elles ont été solides et dominantes à la balle. Une rencontre maitrisée d’un bout à l’autre face à un adversaire qui n’a jamais eu réellement voix au chapitre. Contrairement au match précédent, la Belgique n’a jamais été mise sous pression. Elles ont enfin pu construire, enchainer et combiner. Après 18 minutes de jeu, le score était d’ailleurs, déjà, de 3-0 après les buts de Justine Rasir (7e), Ambre Ballenghien (12e) et Alix Gerniers. Durant la première demi-heure, Elodie Picard ne touchait d’ailleurs pas la moindre balle.

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Photo : Dirk Waem (Belga).

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