Le périple n’a duré que 3 jours mais il a permis aux Panthères de goûter une toute première fois à ce qui les attend, en juillet prochain, pour leur grand retour à la grand-messe du sport mondial. Un mini-stage avec, au programme, 2 confrontations face à la France mais aussi une magnifique opportunité de découvrir les lieux, de ressentir l’ambiance et de humer les premiers parfums de la compétition olympique qui se déroulera à Colombes, dans la banlieue nord-ouest de Paris, du 27 juillet au 9 août. « C’était une occasion unique de découvrir les lieux et de lancer la dernière ligne droite de la préparation pour les JO », explique, tout sourire, l’attaquante Charlotte Englebert. « Nous avons reçu la possibilité de le faire avant les autres nations et c’était une belle opportunité de le faire sans l’excitation de la compétition. Ce n’est pas simple de se projeter car le site est encore en travaux. Mais on imagine que ce sera très grand. Ils ont conservé la structure de la tribune historique et c’est impressionnant. Les vestiaires sont énormes et ultra-modernes. On commençait déjà à imaginer les supporters et l’atmosphère dans les gradins. Le terrain est neuf et il n’est pas évident à jouer pour tout le monde. Même la France ne peut pas s’entrainer dessus car elle devrait payer pour le faire. Le tapis vient juste d’être déroulé. Il y a donc des petites bosses et la balle ne rebondit par encore normalement. »
C’est avec un groupe élargi de 25 joueuses dont Emily White (toujours en revalidation) et Louise Versavel (mâchoire cassée) que la Belgique a affronté la France. Il s’agissait des 2 premiers duels disputés depuis le tournoi qualificatif olympique de Valence avec, à la clé, 2 succès faciles (1-4 et 1-5) face à la 20e nation mondiale avec, entre autres, 4 buts à mettre à l’actif d’Ambre Ballenghien.
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Photo : David Ramirez Rodriguez (Belga).