C’est un coach extrêmement détendu, et même très souriant, qui a accepté de répondre à nos questions à moins de 24 heures de la rencontre pour la 3e place. Le Néerlandais n’a esquivé aucune interrogation après la défaite en demi-finale face à la Chine. Il a patiemment expliqué ses choix, reconnu certains manquements et préfacé en toute transparence le duel face aux Argentines.

« En me réveillant ce matin (lire hier, NDLR), je me suis dit : Merde (sic), nous ne sommes pas passés loin », embrayait immédiatement Raoul Ehren. « Il n’y avait pas de frustration mais bien de la positivité en me remémorant où nous avons démarré ce projet, il y a 3 ans et demi. Nous ne pouvons malheureusement pas changer le passé et nous sommes toujours en course pour remporter une médaille de bronze. Nous savons quoi faire pour battre les Argentnes. Face à la Chine, il n’a pas manqué grand-chose. Nous avons, à nouveau très bien défendu mais nous avons manqué de réussite sur penalty. Nous avons très bien réalisé beaucoup de choses mais nous n’avons pas créé suffisamment de possibilités devant le but. Nous avons tous essayé pour les surprendre mais rien n’a fonctionné. Nos adversaires ont certainement livré le meilleur match de leur histoire et elles auront d’ailleurs toutes leurs chances pour battre les Pays-Bas, en finale. »

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Photo : Jasper Jacobs (Belga).