Objectif Coupe du monde face aux Coréennes

Après la victoire historique face à la Nouvelle-Zélande, dimanche, la Belgique s’était placée de manière idéale au moment d’aborder cette dernière rencontre de groupe face à l’Espagne. Déjà assurée de disputer les quarts de finale grâce à ses deux victoires, ce match pouvait tout simplement lui permettre de terminer, avec un nouveau succès, en tête de la poule B et d’affronter la Chine, quatrième dans l’autre groupe. Un duel théoriquement plus abordable sur papier.

Et dès l’entame des débats, sous une pluie battante, les Panthères se lançaient à l’assaut du cercle espagnol en mettent beaucoup d’intensité dans les duels. Elles souhaitaient clairement prendre les devants dans ce duel face à un adversaire quasi assuré de terminer à la quatrième place (sauf si celui-ci s’imposait par plus de six buts d’écart face à la Belgique). Et après 7 minutes, Barbara Nelen passait déjà tout près de l’ouverture du score mais son tir en revers puissant léchait le montant. C’était ensuite Judith Vandermeiren qui butait sur la gardienne espagnole.

Les joueuses de Niels Thijssen dominaient stérilement et plaçaient l’une ou l’autre accélération mais c’est Aisling D’Hooghe qui devait intervenir à la 21e minute pour repousser la première tentative espagnole. Et, trois minutes plus tard, la Brabançonne ne pouvait rien faire pour empêcher Berta Bonastre, la joueuse du Braxgata, d’ouvrir le score sur penalty. Après un bon premier quart d’heure, les Panthères ne parvenaient plus à développer leur jeu. Elles se montraient beaucoup trop imprécises et peu inspirée à la construction.

Après la pause, la Belgique retrouvait enfin ses fondamentaux. La construction redevenait plus fluide mais c’était toujours insuffisant face au jeu physique et plus rugueux de leurs adversaires. Dans le dernier quart d’heure, malgré beaucoup de bonne volonté, les Panthères ne trouvaient pas de solutions accrocher un partage malgré deux dernières tentatives de Pauline Leclef et de Joanne Peeters. Elles s’inclinaient pour la deuxième fois deux tournois et terminaient finalement troisièmes de leur poule.

« C’était clairement notre prestation la moins aboutie du tournoi, reconnaissait sans détour Jill Boon, qui venait de disputer son 250e match sous les maillot national. Mais il valait mieux que cela arrive maintenant que lors de des quarts de finale. Il y a eu beaucoup trop de déchet dans notre jeu pour revendiquer autre chose face à des adversaires qui ont bien joué le coup et qui s’est montré très solide dans les duels. Le terrain ne nous a pas aidé non plus à développer notre jeu. Mais bon, je ne cherche pas d’excuse. Nous avons été bien moins performantes que lors des trois premières rencontres et malgré beaucoup de bonne volonté, nous ne sommes pas parvenues à inverser la tendance en fin de match. Nous devrons retrouver toutes nos sensations, jeudi, face à la Corée pour aller chercher cette qualification pour la Coupe du monde. »

Ce jeudi (20h00), lors des quarts de finale, les Red Panthers disputeront donc la rencontre la plus importante de leur compétition puisqu’une victoire les assurera d’une qualification pour la prochaine Coupe du monde, qui reste le principal objectif de cette demi-finale de la World League. Mais, face à la Corée, neuvième nation mondiale, il faudra à nouveau sortir une prestation équivalente à celles proposées face à l’Australie ou à la Nouvelle-Zélande.

Les protégées de Niels Thijssen auront clairement une revanche à prendre face aux Asiatiques puisque ce sont elles qui les avaient privées d’une participation aux Jeux de Rio, lors de la demi-finale de la World League, à Brasschaat, en 2015, avec un but à 35 secondes de la fin de la rencontre.

Laurent Toussaint, In Le Soir, mercredi 27 juin 2017.

Photo : Philippe Demaret – Okey.be

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