Les Red Panthers veulent briser la malédiction olympique

Même si, aujourd’hui, les blessures semblent enfin cicatrisées, les souvenirs de juin 2015 à Brasschaat lors de la World League et de la défaite face à la Corée ou, d’octobre 2019, à Changzhou, face à la Chine, lors d’un duel qualificatif épique, restent encore douloureux. Quand on évoque ces 2 chapitres sombres de l’histoire des Red Panthers, les sourires se crispent. Les mines se referment. Du moins pour les plus anciennes du groupe qui ont vécu, au plus profond de leur chair ces moments traumatisants. Mais plus question de ressasser ou de ruminer, les joueuses belges sont passées à autre chose. Et c’est évident que de l’eau a coulé sous les ponts depuis ces 2 événements. L’équipe qui se présentera, samedi, au SparkassenPark, pour ce premier duel face à l’Italie, est devenue une machine bien rôdée, prête à tous les sacrifices pour atteindre ses nouveaux objectifs.

A l’image de Judith Vandermeiren, véritable métronome du jeu des Panthères. « C’est vrai que nous avons cherché notre véritable ADN durant de nombreuses années. Et cette quête était un peu complexe, ce qui explique certainement nos résultats en dents de scie durant plusieurs années. Mais avec Raoul Ehren, tout est devenu plus clair. Il se focalise sur les forces de ses joueuses. Et cela a amené énormément de confiance dans le groupe. Nous sommes réellement prêtes à souffrir lors de chaque rencontre. Nous avons, en outre, réussi à créer une bulle dans laquelle les objectifs et les attentes sont enfin bien définis et identiques pour chacune. Après l’échec de la qualification pour les JO de Tokyo, je ne savais même pas s’il existait un avenir pour cette équipe. La déception était terrible. Nous venions de louper les Jeux pour la seconde fois consécutive. Mais nous avons rapidement pris nos responsabilités pour reconstruire quelque chose de solide. Et c’est vrai que tout a finalement été assez rapide. »

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Photo : Dirk Waem (Belga).

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