Avec 2 succès face à l’Italie et à l’Espagne et, malgré une défaite face aux Pays-Bas, les joueuses belges ont parfaitement géré la phase de groupe de ce Championnat d’Europe. 3 rencontres pour monter en puissance et démontrer, s’il le fallait encore, que la 5e nation actuelle possède, elle aussi, les moyens de ses ambitions pour se mêler à la lutte pour cette médaille d’or tant convoitée. Mais pour atteindre la finale, les Panthères devront confirmer, une nouvelle fois, leur métamorphose de ces 24 derniers mois face au pays hôte et à ses 9.000 supporters survoltés qui garniront les tribunes du magnifique SparkassenPark, ce jeudi (20h). Avec passion, abnégation et minutie, ce groupe a mis au point, patiemment, son nouvel ADN sous les ordres de Raoul Ehren. Un travail de précision qui porte, aujourd’hui, ses fruits. Judith Vandermeiren (29 ans et 219 sélections), qui a effectué ses grands débuts internationaux lors des Jeux de Londres, en 2012, en explique les spécificités et surtout les atouts.
1. Un bloc défensif robuste
« C’est évidemment la base, le cœur du système mis en place par le sélectionneur néerlandais. C’est la première chose que Raoul a changé car il est convaincu que l’on ne peut gagner un match que si on défend bien. Nous devons donc défendre collectivement, avec un maximum d’énergie, quelque soit le système proposé. Sinon, impossible de remporter le moindre duel. Grâce à notre press, nous gagnons, aujourd’hui, tellement de balles. Mais cela n’est possible que grâce aux progrès physiques que nous avons effectué au cours de ces 2 dernières années. Auparavant, notre press était souvent efficace en première période mais nous avions tendance à nous écrouler en fin de rencontre. Ce n’est plus le cas aujourd’hui où nous tenons, sans souci, 60 minutes. Nous pouvons même alterner un press haut et un press bas. Ce que nous ferons certainement face à l’Allemagne. »
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