Confrontée à l’épouvantail de son groupe… ainsi que du tournoi, la Belgique a fait mieux que se défendre dimanche après-midi, face aux Pays-Bas. Pour leur deuxième match dans cet Euro à Mönchengladbach – après leur succès sans appel face à l’Italie, 6-0, samedi -, l’objectif des Red Panthers était pourtant clair comme de l’eau de roche : essayer d’accrocher un petit point ou en tout cas ne pas subir de défaite trop lourde qui aurait pu hypothéquer davantage la suite du tournoi. Dans cette optique, il fallait défendre autant que faire se peut, en tablant si possible sur des contre-attaques en utilisant au maximum les flancs ! En d’autres mots, faire le gros dos en resserrant les lignes au maximum derrière tout en tentant de faire preuve d’une efficacité clinique lors des – rares – contre-attaques qui pourraient se présenter. Grâce notamment à l’excellence des réflexes de l’expérimentée Aisling D’Hooghe qui avait été préférée dans les cages belges à Elena Sotgiu, la première partie du plan mis en place par Raoul Ehren fonctionna à merveille pendant près de deux quarts-temps.
Dominatrice et patiente, l’équipe néerlandaise se chargeait pour sa part d’essayer d’asphyxier autant que possible la défense belge, très attentive et appliquée. Et elle ne laissait que très peu de terrain d’expression à des Panthers qui, si elles estiment qu’elles ne sont plus tellement inférieures à leurs voisines d’outre-Moerdijk, doivent tout de même constater qu’il existe encore une réelle différence de niveau général. Logiquement, sur une belle frappe à la retourne de Felice Albers, les ‘Oranje’ prirent le commandement à la 25e minute pour rejoindre les vestiaires à la pause avec un petit but d’avance. Ce qui changeait tout, forcément.
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