Dix mois après les JO de Paris, certaines blessures semblent encore à vif pour Elodie Picard, la gardienne des Panthères, qui a rejoint SCHC, la saison dernière, après avoir porté les couleurs de l’Antwerp durant 9 ans. La Wavrienne dispute ce dernier bloc de Pro League, à Anvers, avec la ferme intention de démontrer qu’elle est, à l’heure actuelle, la meilleure gardienne belge. Une sorte de thérapie pour digérer, enfin, l’été olympique qui reste douloureux pour elle. Choisie comme gardienne n°1 pour les Jeux de Paris, elle est tombée malade pendant la phase de poule et elle a été remplacée par Aisling D’Hooghe. Guérie, elle n’a pas réintégré l’équipe pour les 3 derniers matchs. Le staff n’a jamais été transparent sur ses décisions et les gardiennes ont été prises réellement en otage.
« J’avoue que je n’ai pas encore totalement réussi à tourner la page des Jeux », explique Elodie Picard. « C’est encore assez difficile par moments. Mais nous avons une nouvelle équipe et on reconstruit un projet. Ce n’était finalement simple pour personne de se remettre vraiment dedans après les JO. Surtout mentalement. Mais j’ai eu la chance de pouvoir rebondir dans un club réellement incroyable dans le championnat néerlandais. Cela m’a poussé à rester à mon meilleur niveau et à montrer ce que je valais réellement. Je dois bien reconnaître que la Hockey India League m’a également fait le plus grand bien. Et je dois admettre avec le recul, que je n’étais pas réellement dedans lors de la 1e fenêtre de la Pro League, en Chine, en décembre dernier. Je sentais que c’était très lourd mentalement. »
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Photo : Photo News.