Même si elles n’ont inscrit que 4 buts lors de leurs 2 premières rencontres, les joueuses de Raoul Ehren occupent actuellement la tête de leur groupe avant le dernier match de poule de ce mercredi. Le partage face à l’Espagne (2-2) et la victoire face à l’Angleterre (2-0) ont posé les bases mais la 3e nation mondiale peut encore clairement monter en puissance en proposant des prestations plus abouties. Et c’est donc vers la ligne d’attaque que se posent tous les regards à présent car, vu ses énormes qualités, elle peut certainement beaucoup mieux faire. Pas encore de frustration chez certaines Panthères mais tout de même l’envie de pouvoir se mettre un peu plus en évidence et de porter plus le danger dans le cercle adverse.

Justine Rasir (100 sélections et 17 buts) se refuse, évidemment, de tout remettre en question même si elle reconnait que la Belgique aurait pu inscrire plus de buts aux Anglaises. « C’est encore le début du tournoi. Nous commençons à monter en puissance. Nous avons bien défendu mais nous pouvons encore faire mieux devant le but. Quand on jette un œil aux statistiques, nous avons beaucoup d’entrées de cercle mais c’est exact que nous ne parvenons pas encore à les transformer en véritables occasions. C’est le travail que nous devrons accomplir au cours de ces prochains jours. Nous courrons beaucoup dans le press et, après, il faut parvenir à garder l’énergie suffisante pour conserver de la lucidité pour finir nos opportunités. Mais nous devons juste rentrer dans le rythme du tournoi. Enfin, il ne faut pas non plus sous-estimer la chaleur pesante lors de ces 2 premiers duels. Il faut juste rester calme parce que tout va se mettre en place. »

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