Vu la progression de l’épidémie du coronavirus en Chine, certains se demandaient quelle allait être la réaction de la Fédération internationale de hockey concernant les prochains rencontres de Pro League qui devaient se dérouler dans la ville de Changzhou, située dans la province du Jiangsu, à 558 kilomètres de Wuhan où se situe le foyer de l’épidémie. Après consultation des fédérations belge et chinoise, il a été décidé d’annuler les 2 rencontres initialement programmées les 8 et 9 février. Selon le communiqué publié, ce midi, par l’ARBH : « La FIH s’engage auprès des fédérations belge et chinoise à analyser conjointement toutes les possibilités de rejouer ces matchs à un stade ultérieur, si cela est possible. »
L’Association Royale Belge de hockey ne désirait pas non plus y envoyer son équipe nationale féminine. « Nous ne voulons pas prendre le risque d’une contamination pour nos joueuses ou les membres du staff. Nous ne souhaitions pas non plus prendre le risque que les Red Panthers soient bloquées en Chine en raison d’une situation de fermeture du pays et de ses frontières. »
Les joueuses belges sont arrivées à Auckland, lundi, après leur séjour à Sydney. Elles rencontreront la Nouvelle-Zélande, samedi et dimanche, avant de rentrer au pays (une semaine plus tôt) pour reprendre la compétition en division d’honneur. En ce qui concerne les prochains rencontres de la Chine dans la compétition (les 14 et 15 mars, elle doit ainsi accueillir l’Australie), la FIH continuera de suivre de près l’évolution de la situation et les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L.T.
Photo : ARBH.